En ce moment

    18/12/2009

    Sortez couverts

    Le squat artistique de la Gare aux Gorilles ne veut pas finir comme la Flèche d'Or

    Par Klein Mélanie

    Une ancienne gare parisienne transformée en squat artistique... On pense forcement à la Flèche d'Or, qui après l'étape underground a fini boîte branchée. Mais à la GaG, on promet de rester « un camp de réfugiés culturels ».

    Concerts acoustiques, expos ou soirées NIMP. Bienvenue à la Gare aux Gorilles, au bout du 19e arrondissement (Paris). Le soir de notre visite, on croise Krystle Warren, artiste américaine « en exil » à Paris. Profitant de ce lieu intimiste pour un petit concert acoustique, elle est très proche du public, parfois attentif, parfois déchaîné.

    Une zone tampon

    La Gare aux Gorilles c’est surtout une volonté. Celle de sortir de ces grands clubs parisiens sélectifs, chers et non fumeurs. Celle de rester un peu dans l’illégalité, bien que ce soit un « squat réglementé » avec l’électricité et l’eau courante. Mickaël, le fondateur, la définit comme « une zone tampon invisible sur les bords d’une frontière oubliée ». Entre les bâtiments administratifs, vides la nuit et pleins le jour, et les bâtiments HLM, vides le jour et pleins la nuit, ils ne se rencontrent jamais. « C’est comme un camp de réfugiés culturels ».

    Profiter du temps présent

    Mais ce lieu est voué à être temporaire. Les membres de l’équipe ont bien en tête qu’ils finiront par rentrer en conflit avec quelqu’un. Et, pour Yoann, le programmateur des soirées « le GaG ne finira jamais comme la Flèche d’Or. Du moins si le lieu le devient, récupéré par la Mairie ou la SNCF, notre équipe ne restera pas. »

    Expo live graffiti ce soir

    Pour celles et ceux qui voudraient prendre le train en marche, c’est FuçK Xmas Party 2009 ce vendredi soir. Une expo live graffiti. Flyer par ici .

    La Gare aux Gorilles, 1 avenue Corentin Cariou (Paris 19e). M° Corentin Cariou. Programmation sur Myspace

    Le journalisme de qualité coûte cher. Nous avons besoin de vous.

    Nous pensons que l’information doit être accessible à chacun, quel que soient ses moyens. C’est pourquoi StreetPress est et restera gratuit. Mais produire une information de qualité prend du temps et coûte cher. StreetPress, c'est une équipe de 13 journalistes permanents, auxquels s'ajoute plusieurs dizaines de pigistes, photographes et illustrateurs.
    Soutenez StreetPress, faites un don à partir de 1 euro 💪🙏

    Je soutiens StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER