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    22/12/2009

    Patrick Jolly, patron de PAP se lâche sur les impôts et l'école

    Par Robin D'Angelo

    Le patron de Particulier à Particulier veut donner moins d'argent à l'État et mettre des chefs d'entreprise dans les écoles

    « L’esprit entrepreneur », pas assez mis en valeur

    Patrick Jolly, patron et fondateur de Particulier à Particulier, juge le système éducatif français et la politique économique du gouvernement insuffisants à l’égard de la création d’entreprise. Selon lui, ils ne mettent assez en valeur « l’esprit entrepreneur » en France.

    Des mesures économiques gadgets

    Au niveau économique, le gouvernement Sarkozy pourrait faire plus. Il regrette que « des mesures gadgets » soient mises en avant, comme la création d’une entreprise pour 1 euro. Quant au statut d’auto-entrepreneur, il le juge inefficace « On a rajouté une couche à quelque chose qui existait déjà. On aurait pu dire que la SARL pouvait se monter toute seule ». Patrick Jolly se réjouit par contre de la diminution de l’Impôt Sur la Fortune, au profit de l’investissement dans des entreprises. « Ça fait un paquet d’argent qui rentre dans les entreprises et ça peut les aider ! ».

    « L’école ne favorise pas l’éclosion de talents »

    L’éducation nationale en prend aussi pour sa pomme. Elle ne permet pas selon lui à des jeunes qui souhaitent monter leur entreprise de se mettre en valeur. « L’école ne favorise pas l’éclosion de talents. Les personnes qui enseignent n’ont jamais quitter l’école. Comment voulez-vous qu’ils apprennent ce qu’est une entreprise ! ».

    Alors pour combler les lacunes des fonctionnaires de l’éducation nationale, Patrick Jolly a sorti un livre : « Pas si dur d’entreprendre ». Tu y apprendras que quand on veut on peut, et qu’être chef d’entreprise c’est être un winner.

    Mais si tu veux te cultiver, la rédaction de StreetPress te recommande la lecture du Capital de Marx

    Source:“StreetPress”:http://www.steetpress.com

    « Que tous ces gens qui ont de l’argent, au lieu qu’ils le donnent à l’Etat, qu’ils le donnent à des entreprises »

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