En ce moment

    14/11/2014

    Un docu consacré à Tinder

    Par StreetPress

    Si 2013 a eu Candy Crush, 2014 est d’ores et déjà l’année Tinder. Spot à plans cul, jeu entre potes, briseuse de couples : Tinder, c’est l’appli pour smartphone qui a ringardisé en deux temps trois mouvements les traditionnels sites de rencontres. Oubliés les Meetic et autres Adopte Un Mec : après deux ans d’existence, Tinder rassemble déjà plus de 10 millions d’utilisateurs.

    Le principe ? Un profil s’affiche, tu likes ou tu refuses, et s’il y a match, le chat commence. Aussi simple que ça.

    France Ortelli, une ancienne de StreetPress, s’est penchée sur le phénomène et s’est mise à Tinder pour mieux comprendre comment fonctionne ce supermarché virtuel de la drague. Elle en a tiré un docu, diffusé sur France 4 à partir de lundi. Elle nous raconte son tournage et ses expériences tinderesques.


    Avec tous les mecs qui traînent à StreetPress il a fallu que t’ailles sur Tinder pour en trouver un ?

    Il y a pas mal de mecs mignons ouais, mais la plupart sont maqués, non ? Tinder, toutes mes copines étaient dessus, on passait des soirées à matcher des mecs. C’est la 1ere appli qui a réussi à rameuter autant de meufs. C’est pas genre Meetic où tu fais ça dans ton coin, seule le soir en cachette. Là, c’est presque un jeu, tu montres qui tu as matché, en soirée grâce à la géolocalisation tu matches même des gens que tu “connais” et que tu n’osais pas aborder avant ! Tinder, c’est très ludique : c’est gratuit, l’inscription prend 1 minute, pas de questionnaire à remplir… En gros, il n’y a plus de barrières, donc ça devient un catalogue.

    Il y a comme une petite morale qui émane de votre documentaire, mais est-ce qu’elle concerne tant Tinder que les rencontres à notre époque en général ?

    Faire une rencontre, c’est forcement prendre du temps, poser des questions à quelqu’un, discuter… Et pas expédier une personne en deux secondes en se basant sur une phrase et deux photos. Même si le chat débouche sur un rendez-vous, tu gardes quand même en tête cet espèce de CV compact. Sur le marché de la rencontre, tu dois te vendre comme un produit, et certains détails peuvent devenir immédiatement éliminatoires – une bague sur une photo par exemple. Le docu ne cherche pas à faire la morale, mais ce qui en ressort c’est que le mec ou la meuf avec qui tu es, tu l’aurais peut-être zappé sur Tinder, à cause d’une petite phrase ou d’une photo qui ne te parle pas à l’instant T ! De toutes façons, il y a 1000 autres profils à checker derrière…

    Vous avez beaucoup tiré pendant le tournage ?

    On a tiré pas mal ouais… de portraits ! De mon côté, je suis plutôt “tombée amoureuse” d’un mec rencontré sur Tinder pendant le tournage, mais il ne s’est rien passé. Par contre, mon co-réal a bien exploré l’appli, dirons-nous… Mais c’est un mec hyper romantique, il voulait rencontrer une meuf, pas juste tirer des coups !

    Aujourd’hui tu es encore sur Tinder ?

    Non ! En 4 mois d’utilisation j’ai du matcher tous les mecs de Paris… Mais je vais bien finir par la réinstaller… surtout si je vais en Italie !

    Love me Tinder de France Ortelli et Thomas Bonnot. Le docu est diffusé sur France 4, en deux parties les lundi 17 et 24 novembre à 23h15.

    Le journalisme de qualité coûte cher. Nous avons besoin de vous.

    Nous pensons que l’information doit être accessible à chacun, quel que soient ses moyens. C’est pourquoi StreetPress est et restera gratuit. Mais produire une information de qualité prend du temps et coûte cher. StreetPress, c'est une équipe de 13 journalistes permanents, auxquels s'ajoute plusieurs dizaines de pigistes, photographes et illustrateurs.
    Soutenez StreetPress, faites un don à partir de 1 euro 💪🙏

    Je soutiens StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER