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    14/01/2015

    Le projet crowdfunding à faire tourner

    Pour quelques dollars de plus : Douces Rages, un recueil de poèmes graphiques

    Par Maëlle Lafond

    Dans son recueil Douces Rages, le dessinateur PieR Gajewski s’intéresse à la révolte et au militantisme dans 8 histoires en noir et blanc. Vous avez encore 3 jours pour participer.

    1 Que veulent-ils financer ?

    Douces Rages, une BD hyper graphique en noir et blanc, et critique d’une « société qui se serait perdue dans une mondialisation folle. »

    2 Combien ça coûte ?

    3 500 €, pour financer une partie des frais d’impression et d’acheminement du livre.

    3 A quoi ça sert ?

    A soutenir le dessin engagé.

    4 Notre contrepartie préférée :

    « Le Nobiagari de Neo Kyoto », 1 affiche sérigraphiée par PieR Gajewski et tirée à seulement 50 exemplaires sur du papier japonais fabriqué à Kyoto. Parfait pour frimer auprès des potes.

    5 Le papa du projet c’est :

    PieR Gajewski est auteur de poèmes graphiques, illustrateur de presse, affichiste, conférencier… Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts d’Angoulême, ses travaux graphiques ont été exposés au Centre Pompidou de Paris, à La Cité de la BD d’Angoulême, au Musée International du Manga de Kyoto et dans plein d’autres endroits cools…
    Il travaille également pour la presse (XXI, Transfuge, Bakchich, Nishinippon Shimbun…).

    logo-ululeok_0.jpg Clique sur l’image pour soutenir Douces Rages

    Une BD pour militer, c’est un support inhabituel ?

    Sachant qu’à l’Ecole d’Angoulême, on nous apprend à faire de la bande-dessinée à la manière de la Nouvelle Vague, c’est-à-dire une BD réfléchie et adulte, ce n’est pas si étonnant. Alors oui, les thèmes que je traite ont souvent à voir avec l’indignation et la révolte, parce que ce sont des sujets d’actualité et parce que sont des sujets qui m’intéressent foncièrement.

    Le noir et blanc ça ajoute quoi au contenu ?

    PieR, en plein taf

    pier-douces-rages.png

    C’est un N&B vraiment contrasté, sans gris, car quand j’ai commencé, je refusais la ligne de la BD franco-belge, une ligne claire à la Tintin. Et évidemment, il fallait être en accord avec les thèmes, et ça passe par un fil graphique un peu plus violent que d’habitude. La couverture en N&B, c’était un vrai parti pris, ça a du sens et ça traduit une volonté de rester dans le thème, de casser les codes.

    Ton éditeur, Turut, est une maison à but non lucratif : ça change quoi pour l’auteur ?

    A la base, je viens du milieu indépendant et du fanzine art, donc j’avais une maîtrise de l’auto publication. C’était important pour moi de garder le contrôle sur mon travail et avec Turut c’était possible. Et puis, clairement on avait aussi des points communs au niveau de notre vision politique des choses : on fonctionne avec un imprimeur français, en bas de chez moi, et ce n’est qu’un exemple. Surtout, tous les sujets que je traite (les sans pap’, les migrants, les Roms, les guerres) sont durs à assumer, même pour une maison d’édition. Cette liberté-là, je voulais absolument la garder et avec eux, je l’ai.

    Question classique : qui sont tes références en termes de dessin ?

    Pour la BD, ce sont plutôt des indépendants américains : Art Spiegelman (prix Pullitzer et auteur de Maus), Chris Ware, Charles Burns, et Willem évidemment, qui signe la préface du livre.

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