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    14/10/2016

    « Un angle mal négocié, ça peut être dramatique…»

    6 conseils pour sauter en base jump d'une tour de la Défense

    Par Fleur Martinsse , Emmanuel Bossanne

    Où faut-il sauter ? Quel matos avoir ? Comment déjouer la vigilence des agents des sécurité ? Le basejumper David Laffargue livre les secrets de ses sauts des tours de la Défense.

    En 2012, David Laffargue effectuait son premier saut en base-jump à la Défense, d’une tour de 140 mètres. Les années ont passé et le globe-trotteur de 26 ans compte désormais plusieurs sauts en parachute sur le parvis. Pour StreetPress, il livre le making-off de ses exploits. Nous, on vous conseille de prendre l’ascenseur…

    1 Choisissez une tour haute et dégagée

    « L’idéal est de sauter d’une tour assez haute qui surplombe ce qu’il y a autour. Le plus important est de calculer au millimètre la distance avec l’immeuble d’en face. Un angle mal négocié, ça peut être dramatique… Si le spot n’a jamais été testé par quelqu’un, je m’y prends bien trois semaines à l’avance pour repérer les lieux. »

    2 Pensez à atterrir

    « Il faut savoir précisément d’où sauter mais surtout où atterrir. Évitez au maximum un sol trop accidenté notamment. À la Défense, il y a des petits squares parfaits pour ça. »

    3 Venez avec des copains

    « Je saute toujours avec des potes. C’est bien d’avoir plusieurs avis sur le spot, sur les conditions météo, sur le vent… Les accidents arrivent à cause d’erreurs humaines, très peu à cause du matos. »

    Vidéo Un jump de David à la Défense

    4 Soyez scred’ pour monter

    « Il y a tout un jeu de cache-cache avec les vigiles. Une fois, je suis monté avec deux potes sur le toit de l’ascenseur extérieur d’un hôtel. Quarante étages plus haut, il a suffi de faire un pas en avant pour sauter et revenir tout en bas ! C’était rigolo ! Les femmes de ménage se sont marrées, la direction de l’hôtel un peu moins… »

    5 Sautez la nuit

    « Je saute plutôt le soir pour être plus discret. Il n’y a pas de loi qui interdise le base jump donc les flics retiennent tout ce qu’ils peuvent. Ce n’est pas le saut en soi qui pose problème mais la façon dont tu as accédé au toit, souvent par effraction. Le pire qui m’est arrivé est de passer une nuit au poste. Mieux vaut quand même avoir un pote avec une caisse qui t’attend en bas, pour te casser le plus vite possible. »

    6 Venez avec des caméras

    « Je saute toujours avec une GoPro sur mon casque. Il y a souvent quelqu’un qui filme d’en bas pour mieux capter ma trajectoire. Ça fait des souvenirs et ça permet d’analyser ses sauts. Les vidéos sont une bonne base d’infos si on veut tester un nouveau spot. Je poste les meilleures sur YouTube, c’est mon best of ! »

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