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    30/01/2017

    Bikers sans bécanes et symboles du 3e Reich

    Bienvenue au White Wolf Klan, le groupe néonazi le plus violent et le plus bête de France

    Par Tomas Statius , Emilie Seto

    Armes, passages à tabac en meute, trafic de came, ratonnades... Depuis plusieurs années le White Wolf Klan terrorise la Picardie. Après 4 ans d'investigation et des centaines d'heures d'audition, les gendarmes ont coincé la bande de néonazis.

    Estrée-Mons (80) – Ce 8 décembre 2012, la crème de la crème des néonazis de Picardie est réunie dans le petit garage de Kevin P. Pack de bières à gogo, sono et même DJ… Le grand gaillard au crâne rasé a mis les petits plats dans les grands. Une croix de fer trône au-dessus de la piste de danse et ses plus belles reliques du 3e Reich décorent la petite pièce.

    Il faut dire que l’occasion est spéciale. Ce soir, Kevin et ses potes vont enfin régler une dette. Tous sont membres de Troisième Voie, le groupuscule d’extrême droite dirigé depuis Paris par Serge Ayoub. Quelques semaines plus tôt, des skinheads concurrents, affiliés aux Nationalistes Autonomes, ont traité leur chef de « sale juif » dans une vidéo publiée sur leur site internet.

    Ayoub voit rouge. Selon plusieurs témoins, il aurait demandé à Jérémy Mourain, son homme de confiance dans la région, de « redorer le blason » du groupe et de mater la rébellion. Il envoie même deux skins parisiens seconder le kapo de Picardie. Le jeune homme a mis en place un plan diabolique. La petite sauterie de Kevin, présentée comme une teuf pour enterrer la hache de guerre entre les deux groupes, est en fait un guet-apens.

    Le pugilat d’Estrée-Mons

    Devant les enquêteurs, Laurent L., le DJ de la soirée, raconte la suite des évènements. Dans le petit garage, les skins se chauffent. Ils pogotent. Certains sont ivres. A une heure avancée de la nuit, Mourain demande à Laurent de couper le son. Pendant ce temps, quatre membres de Troisième Voie font rentrer les convives avant de fermer les portes du petit garage. Le piège est en train de se refermer.

    C’est Benoit N., 14 ans à l’époque des faits, qui lance les hostilités. Il cogne fort et prend par surprise Thomas et Clément. Les frères sont les boss des Nationalistes Autonomes (N.A) dans la région. Ce sont eux qui ont réalisé la vidéo. Kevin leur emboîte le pas. Un poing américain dans chaque main, il s’attaque à un autre membre du clan rival. Rapidement, les N.A sont débordés. Il ne sont que cinq, contre une quinzaine de membres de Troisième Voie, armés de matraques, de chaînes et de triplex, ces ceintures en fer qu’adorent les accros de la castagne. Thomas et Clément tombent au sol. Ils ne peuvent que bloquer les coups. Ce n’est plus une bagarre. C’est un lynchage.

    C’est au tour de Mourain d’entrer dans l’arène. D’une main, il empoigne Clément par le col. De l’autre, il le « pique plusieurs fois » aux jambes avec un couteau à double tranchant, avant d’essayer de le planter au niveau du ventre. Il dirige ensuite la pointe de couteau en direction de l’œil droit de sa victime. Puis vise la jugulaire. Clément se dégage de justesse, avant d’être projeté à terre. Les deux hommes s’en sortent avec de nombreuses blessures aux côtes, au dos et au visage.

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    Les skins sont accros à la blanche / Crédits : Emilie Seto

    L’un des plus gros coups de filets de néo-nazis en France

    Clément et Thomas décident de porter plainte au commissariat de Ham. Le 8 janvier 2013, devant les enquêteurs, ils racontent le traquenard d’Estrée-Mons. C’est le début d’une enquête d’une ampleur inédite : 4 ans d’investigation, une trentaine de perquisitions et des centaines d’heures d’auditions menées par les gendarmeries de Ham, Péronne et de la brigade de recherche d’Amiens.

    Du 27 au 30 mars 2017, Mourain et sa petite bande comparaîtront devant le tribunal correctionnel d’Amiens pour l’agression d’Estrée-Mons et 34 autres délits. Agressions racistes, cambriolages, trafic de stup’… Les méfaits du Klan dans la région sont nombreux, comme en témoignent les multiples articles du Courrier Picard qui, le premier, a évoqué l’affaire.

    Sur le banc des accusés, ils seront en tout 18 prévenus, dont Serge Ayoub. Le leader de Troisième Voie sera entendu sur ses liens supposés avec le clan des Loups blancs. StreetPress a pu consulter une partie du dossier et vous raconte l’histoire d’un des groupuscules néonazis les plus violents de l’histoire récente.

    Bienvenue au WWK

    Le White Wolf Klan apparaît en juillet 2013. À la mort de Clément Méric, Troisième Voie est dissous. C’est le moment que choisit Mourain pour s’affranchir de l’influence du leader d’extrême droite, Serge Ayoub. Parmi les premiers membres officiels, les auteurs du traquenard mené à Estrée-Mons quelques mois plus tôt. Pour Eric, le vice-président du WWK, il voulait surtout « montrer à Ayoub de quoi il était capable ».

    Devant ses compères, Mourain, croix gammée tatouée sur le torse, dit son ras-le-bol de la politique et son envie de vivre en marge de la société. Il est fan de Sons of Anarchy. Dans cette série américaine, des motards outlaws mettent la Californie à feu et à sang. Son rêve, selon Kevin ?

    « Gérer la Picardie et se rapprocher des Hell’s Angels. »

    Le White Wolf Klan sera à leur image. Une bande de badass sapée en noir de la tête au pied, bombers floqués de leur logo et maillot aux couleurs du crew. Petit détail, aucun de ces motards du dimanche n’a de bolide à faire rugir, et seul l’un d’entre eux a son permis. Aux gangs de motards, Mourain emprunte leurs rites d’initiation hardcore. Pour entrer dans le crew, chaque « prospect » devra se faire scarifier une croix sur la main, avant de se plier à une série d’épreuves. « J’ai pris des claques pendant tout le prospectariat », raconte Christophe, un des membres du WWK :

    « On m’a fait boire (…) on vérifie si on en avait dans le froc en nous mettant en première ligne dans les bagarres ou en allant chercher un truc alors qu’il y a un chien. »

    La vie en communauté est régie par un règlement intérieur que tous les membres doivent signer. Tout manquement est puni par des sévices corporels. Le gang est extrêmement hiérarchisé. En dessous de Mourain, 3 sergents d’armes font régner l’ordre et veillent à l’organisation de séances de boxes hebdomadaires et à un combat mensuel. Un chauffeur s’occupe du transport d’armes ou de cames. Le reste des troupes se divise entre les street fighters, en première ligne lors des bastons, et les voleurs. Des soldats qui doivent se consacrer nuit et jour à la cause. La compagne de l’un d’eux assure même que le petit Kapo l’aurait poussée à avorter pour que son ami n’ait pas l’esprit ailleurs.

    Mourain, lieutenant d’Ayoub

    Les gendarmes picards connaissent bien Mourain. À 27 ans, il a déjà 11 condamnations au compteur pour de multiples détentions ou ports d’armes, actes de violence, recel… L’enfant de Ham rencontre Serge Ayoub à la fin des années 2000. À l’époque, il rêve de rejoindre les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, sorte de dream team de la mouvance skinhead liée à Troisième Voie. Les deux mouvements créés par Ayoub sont dissous par l’Elysée en 2013. Le boss de Troisième Voie lui attribue un parrain. Ce sera Yohan Mutte, skinhead connu dans la région lilloise pour avoir attaqué un bar gay en avril 2013. Au téléphone, Mourain s’inquiète que les enquêteurs fouillent de trop près sa période lilloise, au cours de laquelle il aurait, selon ses dires, tué un homme.

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    "Mourain est une véritable cocotte-minute, toujours prête à exploser" / Crédits : Emilie Seto

    Rapidement, Mourain monte les échelons jusqu’à devenir « cadre noir » de Troisième Voie et bras droit de Batskin en Picardie. Au téléphone, dans une conversation interceptée par les gendarmes, le bonhomme se vante de ses rendez-vous avec le boss au Local, son bar associatif de la rue de Javel (15e arrondissement de Paris) fermé en 2014. Devant les enquêteurs, il nie pourtant ses liens avec cette figure tutélaire de l’extrême droite.

    Le kapo de Picardie

    Les anciens du WWK ne sont pas tendres envers Mourain. Le premier à témoigner devant le juge d’instruction est Kevin. L’homme a grandi dans la région. Il connaît Mourain depuis 2005. En 2010, il participe à la fondation du Picard Crew, un autre groupuscule nazi actif dans le coin, avant de rejoindre Troisième Voie. Rangé des voitures, il regrette son passage au Klan et accable son ancien pote. « Tout le monde a peur de Mourain », lance-t-il aux enquêteurs :

    « Il se prenait pour le roi de Ham. »

    Joint par StreetPress, l’un des gendarmes en charge de l’enquête renchérit :

    « C’est un petit caïd, il les a tous entraînés. Il avait une emprise sur eux. »

    « [Il m’a embrigadé] en vendant du rêve et cela s’est terminé comme un cauchemar », ajoute Stéphane, l’une des petites mains du clan. « Il avait presque le droit de vie ou de mort sur nous », explique enfin Jérémie, l’un des sergents de Mourain. Brimades, menaces de mort, passages à tabac, l’homme se comportait en petit kapo narcissique et mégalomane. Une véritable cocotte-minute, toujours au bord de l’explosion :

    « Si on ne faisait pas ce qu’il souhaitait, c’était des vols planés dans le canal, des séquestrations ou des coups de batte de baseball. »

    L’un des membres du WWK confie ainsi avoir été jeté « 5 ou 6 fois dans l’eau gelée » pour avoir failli à la mission que Mourain lui avait confié. Un autre raconte avoir été brûlé au visage par un supérieur du Klan à la demande du même Mourain. Le boss du WWK fait aussi régner la terreur sur ses très proches. Sa copine, Elodie N., elle aussi membre de Troisième Voie, confie aux enquêteurs avoir peur de lui. En 2014, Mourain a également agressé puis séquestré son cousin Renaud M., trésorier du groupe, pour sa consommation excessive d’héroïne.

    Placé en détention provisoire à partir de mars 2015, il promet des représailles sanglantes à sa sortie de prison :

    « Je serai obligé de faire une vendetta avant d’arrêter mes conneries. »

    La terreur dans le coin

    Agressions racistes dans un supermarché, expédition punitive à la fête foraine, jets de cocktails molotov dans un camp de roms… Si le dossier ne recense qu’une dizaine d’agressions, au cours de leurs auditions, les anciens membres du Klan racontent de nombreuses autres descentes du groupe, qui n’ont pas été suivies d’une plainte. « Ce n’était pas des terreurs, c’était plutôt des jeunes paumés qui cherchaient une famille. Beaucoup suivaient Mourain », nuance auprès de StreetPress un enquêteur qui a suivi l’affaire. Pour un connaisseur de la mouvance, le WWK sort pourtant du lot :

    « Dans leurs actions, il y avait une radicalité qu’on ne trouvait pas ailleurs. Ce sont des bras cassés mais des bras cassés dangereux. »

    Dans la nuit du 1er au 2 janvier 2013, « entre 10 et 15 membres du WWK », selon des témoins, s’attaquent à coup de barres de fer au bar La Chicha, qui vient d’ouvrir à Chauny à quelques kilomètres de Ham. L’un d’entre eux brandit un pistolet à grenailles. Les agresseurs sont tous sapés « avec des bombers noirs et des rangers », explique Faouzi qui était présent ce soir là. « Mourain disait que ce bar, c’était que pour les arabes », justifie Tristan, l’un des auteurs de l’agression :

    « Il était content car on avait attaqué des arabes. »

    Une autre fois, c’est à un dealer du coin que le Klan s’attaque. Mourain a été alerté par une voisine de l’ampleur du trafic. La bande se pointe au domicile du dealer, le frappe, le ligote, le séquestre et en profite pour lui piquer sa moto.

    Chaque descente est l’occasion pour le Klan de gonfler les muscles mais surtout de sortir son arsenal. Fusil à lunette, à pompe, à canon scié, couteaux, battes de baseball, club de golfe, triplex, sabre ou cocktail molotov…

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    Quand on arrive en ville / Crédits : Emilie Seto

    Les cambrioleurs

    Pour survivre à la marge, le White Wolf Klan fait dans l’illicite. Au cours de réunions hebdomadaires organisées dans le garage de Kevin ou chez Elodie, la compagne du kapo, Mourain, en bon patron de gang, fixe les objectifs avant de les consigner dans un petit classeur. Une petite boite en métal siglée du logo du gang fait office de tirelire. Le butin est ensuite partagé entre les membres du gang selon leur place dans la hiérarchie. Devant les enquêteurs, Jérémie relativise pourtant la mécanique bien huilée du gang :

    « Par rapport à Troisième Voie, le WWK, c’était du grand n’importe quoi. Il n’y avait pas de frein à la bêtise. »

    Mourain mise sur les cambriolages pour remplir les caisses de son organisation. Avec ses acolytes, ils s’attaquent surtout à des membres du milieu natio’, qu’ils côtoient de concerts en meetings. C’est ce qui est arrivé à Laurent, le DJ attitré du WWK. Le 14 novembre 2013, le kapo et sa bande débarquent au domicile du jeune homme. Cagoule sur la tête, armes à la main, ils le ligotent avec des câbles électriques avant de le traiter de « sale facho, sale raciste, sale skinhead », histoire de brouiller les pistes. Pourtant les enquêteurs ne mettent pas longtemps à retrouver la trace des cambrioleurs, qui essayaient d’écouler la marchandise sur internet.

    Trafic de stups

    Mourain tente aussi de se lancer dans le trafic de stup’. Il demande l’aide de Jérôme. L’homme qui se fait appeler Jarod est un historique de la mouvance skinhead dans le nord, avec des connexions dans le grand banditisme. Il est chargé d’acheter de la coke en gros. Il transfère ensuite le paquet à Matthieu. Devant les enquêteurs, le chauffeur attitré du gang avoue avoir déjà transporté de la « cocaïne et parfois de la MDMA » pour le crew.

    Récupérée à Compiègne, la marchandise était ensuite écoulée dans le Nord de la France. Sauf que Mourain est lui aussi un grand amateur de blanche. À lui tout seul, il consomme une bonne partie des stocks. Pour le Klan, les bénéfices ne sont pas franchement au rendez-vous. « Tout le monde cotisait pour payer ses dettes », se lamente Kevin.

    La concurrence avec les autres groupes

    Dans le coin, le WWK n’est pas le seul groupe à manier le couteau et la prose néonazie. Le triangle formé par Ham, Chauny et Soissons est un bastion de l’extrême droite radicale depuis une vingtaine d’années. Selon une source policière, plus de 200 néonazis seraient connus des Renseignements Territoriaux dans la région.

    Pour être numéro 1, le WWK s’attaque aux groupes concurrents, les Nationalistes autonomes contre qui ils ont organisé le traquenard mais aussi le Picard Crew. Devant les gendarmes, Mourain explique avoir « une haine viscérale à l’encontre de (ce) crew ». La bisbille entre les 2 groupes date de décembre 2012. Mourain soupçonne le leader du groupe, Werner Riegert, de l’avoir balancé aux flics. Mourain se met en tête de brûler le local du groupe ennemi en guise de représailles. Ce qu’il finira par avouer aux enquêteurs.

    Les représailles dans le groupe

    « Dans ma vie j’ai fait beaucoup de trucs mais ça c’était horrible », s’émeut Mourain quand il raconte à sa copine, au téléphone, le passage à tabac qu’il a fait subir à Cédric D. aka Vengeance :

    « Le mec, on voyait plus ses yeux, on l’frappait, on voyait plus ses yeux. Il a la gueule complètement défoncée. Il a failli y rester, faut pas l’oublier. »

    Le 3 janvier 2014, en rase campagne, à l’abri des regards indiscrets, le membre du WWK a vécu un passage à tabac digne des films d’action les plus violents. Alors que ses loups encerclent Cédric, Mourain siffle le coup d’envoi du lynchage. Matthieu, l’un des sergents d’armes raconte la suite :

    « On était tous en cercle en train de le taper. C’était notre marque de fabrique, parce que les loups tournent autour de leur proie avant de mordre. »

    Coups de batte de baseball dans les testicules, coups de pied dans la tête, étranglement… Cédric a vécu l’enfer :

    « J’ai été transformé en sac de frappe, j’ai servi de trampoline au niveau du crâne et des jambes. »

    La raison de ce fight : un ancien membre du Klan, proche de Cédric, a oublié de rendre son blouson à l’effigie du WWK en main propre à Mourain, après avoir annoncé son départ. Impossible de mettre la main sur le jeune déserteur. Mourain reporte alors son courroux sur Cédric.

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    Le White Wolf Clan fait régner la terreur dans la région / Crédits : Emilie Seto

    Intimidation, menaces de morts… Ceux qui veulent quitter le Klan risquent gros. Kevin, lui, s’en est sorti à moindre fait. Après avoir annoncé son départ du Klan, Mourain le menace de mort, lui et sa famille. Le WWK finit par cambrioler l’appartement alors qu’il n’était pas chez lui. Le message est clair. Les désertions et les trahisons se payent cher.

    « Il a les pétoches qu’on essaie de le coincer »

    A l’approche du procès, plusieurs anciens du WWK ont retourné casaque. « Kevin est totalement réinséré, il est sorti de ce truc », assure Maître Camus, son avocat :

    « Il ne comprend même pas comment il est entré là-dedans. À l’audience, je plaiderai qu’il faut lui laisser sa chance. »

    Contacté par StreetPress, l’avocat de Christophe, Maître Diboundje, raconte lui aussi le changement radical de son client au fil de l’instruction :

    « Il a été recruté par Mourain. Il a suivi le mouvement, il a été embrigadé. Aujourd’hui, il s’est installé, il a retrouvé du travail. Je dirais que la prison l’a aidé. »

    Ce jeune avocat confie n’avoir jamais eu de problèmes relationnels avec le jeune homme :

    « Certains sont radicalisés mais d’autres sont rattrapables. »

    A l’approche de l’audience, ils sont nombreux à craindre les coups de sang de l’ancien boss du WWK. « [Mon client] a encore les pétoches », poursuit Maître Camus :

    « En prévision de l’audience, il a peur qu’on essaie de le coincer. Personnellement, j’ai peur que les petits paient pour les grands. »

    Certains ont d’autant plus les foies que le White Wolf Klan n’est peut-être pas mort. Dans la région, les collages néonazis ont repris de plus belle confirme une source policière à StreetPress.

    Edit du 27/03/2017 : Rectification sur le nombre de prévenus et la date de début de la détention provisoire de Jérémy Mourain

    L’intégralité des citations des mis en examens, à l’exception de celles de Serge Ayoub, sont tirées du dossier judiciaire. Les avocats et plusieurs enquêteurs ont de leur côté accepté de répondre à nos questions.

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