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    20/03/2012

    Y'a bon awards: Réactions des VIP de la salle

    Par Samba Doucouré

    Sur StreetPress China Moses, Mac Tyer ou le jeune comique Stéphane Bak revienne sur leur « Y'a bon award » préférés en marge de la cérémonie.

    Stephane Bak – Comique (14 ans seulement)

    « La dernière qui m’a le plus choqué c’est le mec qui dit ‘‘A 6h du soir quand je me promène à Chatelet je suis le seul blanc’‘. Ce n’est pas possible, c’est vraiment n’importe quoi ! Sarkozy aussi il me choque quand j’entends que l’homme africain n’est pas entré dans l’Histoire… On a des exemples qui prouvent le contraire, on a des Barack Obama, des Martin Luther King… Quoi ? Ce ne sont pas des Africains ? C’est bon tu ne va pas me la faire à moi… On connais les origines d’Obama ! »

    China Moses – Chroniqueuse au Grand Journal

    « Moi c’est Olivier Jay, le directeur de la rédaction du JDD qui a déclaré que l’antisémitisme était plus grave que le racisme. Le journaliste qui l’interviewait l’avait en plus repris en lui rappelant que l’antisémitisme était une forme de racisme. Jay a pourtant insisté et appuyé ses propos. Si le directeur de la rédaction d’une grande publication peut dire des choses pareilles c’est extrêmement grâve. C’est dommage personne ne lui ai tapé sur les doigts par la suite. »

    Mac Tyer – Rappeur

    « Claude Guéant et toutes ses déclarations, tu sens que lui, son racisme est vraiment réel, profond et qu’il ne s’en cache pas. »

    Faiza Guène – Romancière

    « Nadine Morano représente vraiment bien le racisme ordinaire. Quand elle s’est adressée à un homme au marché en l’infantilisant. C’était empli de paternalisme, on sent qu’elle se sent supérieure à lui. C’est le résultat encore visible aujourd’hui de plusieurs décennies de colonisation. »

    Nadège Beausson-Diagne – Actrice

    « Le problème c’est que je n’ai pas réussi à identifier une personnalité en particulier. Mais à mon niveau de comédienne, il y a des tas de choses aberrantes que je retrouve dans les casting qu’on me fait passer. Le grand classique c’est ‘‘est-ce que vous parlez l’africain ?’‘, ce que j’aime aussi c’est que quelque soit le pays d’où sont originaires les personnages africains, ils préparent du mafé même s’ils sont congolais ! »

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