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    05/07/2012

    Alexandre, 26 ans, le célibataire de la semaine

    « Les plans cul ne m'intéressent pas »

    Par Elodie Font

    Alexandre fait partie de ceux pour qui le célibat est toujours passager: ces 4 dernières années, il a été seul 5 mois. Sur StreetPress il se marre : «je suis un diesel, j'ai mis du temps à démarrer, mais depuis ça s'est bien enchaîné.»

    Le célibat ne lui a jamais pesé et pour cause : Alexandre n’est jamais célibataire plus de quelques semaines. Quand nous avons bu une bière à l’heure de l’apéro (oui, journaliste est un joli métier), il avait rompu un mois plus tôt. Depuis, il a retrouvé quelqu’un. Alexandre est comme ça : fonceur, sociable et fasciné par les rencontres. Si j’ai quand même décidé de vous le présenter, c’est parce qu’il vit ses périodes de célibat d’une manière assez atypique. Et, surtout, il a beaucoup réfléchi au couple, à ce qui fonctionne ou pas, à ce qu’il désire et pourquoi les gens flippent de s’engager. Tant et si bien qu’il pourrait écrire une thèse sur le sujet. Alors au lieu d’aller vous payer les services d’un coach en séduction pour la modique somme de 300 € par heure, lisez plutôt son portrait .

    Depuis combien de temps t’es célibataire ? Depuis un mois, sachant que ma dernière relation a duré trois ans – il était temps que ça se termine, d’ailleurs, c’était parfois assez pénible. Sinon, si je remonte dans le temps, avant cette fille, j’ai eu une autre histoire longue, ça a duré un an, et entre les deux, je suis resté 4 mois tout seul. Du coup, si je calcule, en plus de 4 ans, je suis resté 5 mois tout seul ! Honnêtement, ça s’est fait comme ça, rien n’a été prémédité. Je crois très fort à l’adage « c’est quand on s’y attend le moins qu’on trouve quelqu’un », je pense que si on cherche, on est déçu. Si tu n’attends rien, tu es forcément agréablement surpris.

    Avant ces deux filles, il s’était pas passé grand-chose… quelques amourettes, mais rien d’incroyable. Je suis un diesel, j’ai mis du temps à démarrer, mais depuis, ça s’est bien enchaîné !


    [Un célibataire dans ton quartier ?]

    Où est-ce que tu fais des rencontres ? Un peu partout, non ? Je ne comprends pas les gens qui, à Paris, ne rencontrent personne. Perso, je fais du théâtre, c’est un excellent moyen de rencontrer du monde, je le conseille. Je découvre aussi souvent des gens dans les soirées entre amis. Ou même sur Internet ! Ma première copine, celle avec qui je suis restée un an, on s’est rencontrés sur le web.

    Par contre, je suis pas très fort pour draguer en boîte, je suis plus dans la discussion, en journée. Honnêtement, je préfère être lucide sur ce que je dis. Pour moi, plus que la beauté physique, la vraie base de l’attirance, c’est le feeling, la complicité qui se crée en discutant. Les plans cul ne m’intéressent pas, ça n’a jamais été mon truc. Jouer un jouer, ne pas être naturel, je ne vois pas l’intérêt. Je préfère partir de rien avec quelqu’un et construire une histoire, c’est plus intéressant.

    Ton célibat te pèse-t-il ? Non… En réalité, j’aime bien, ça fait du bien de temps en temps. C’est l’occasion de se remettre en question, de réfléchir à ce qui a marché, pas marché, à ce que je veux et surtout à ce que je ne veux plus. C’est un moment où je me pose pour faire le ménage dans ma tête, parce que le reste du temps, j’ai souvent la tête dans le guidon.

    Après, je te dis ça, mais je pense que je ne tiendrais pas le même discours si j’avais 35 ans et que j’étais seul depuis longtemps. Ça, ça me fait flipper : être seul vers 30/35 ans. Un de mes objectifs dans la vie, c’est d’avoir une vie de famille, ça m’a toujours fait rêver.

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    Alexandre, le CV sentimental :


    > 26 ans, Paris 17e, dans la communication, passionné de théâtre
    > 2 relations longues
    > Plus longue relation : 3 ans
    > Plus longue période de célibat (depuis ses 19 ans) : 4 mois
    > Très peu de plans cul
    > 1 rencontre par Internet

    A aucun moment de ta vie, tu n’as souffert d’être seul ? Si, avant mes 19 ans… je me rappelle bien, il se passait rien dans ma vie sentimentale alors que j’avais déjà envie de partager plein de choses. J’étais très naïf, prêt à tomber dans le panneau !  Mais j’ai toujours essayé de me mettre la pression le moins possible, d’aller là où la vie me mène.

    Le truc que tu fais davantage quand tu es seul ? Voir mes potes ! Ils me reprochent d’ailleurs de ne pas me voir assez quand je suis avec quelqu’un. C’est vrai que je suis assez fusionnel, j’aime faire des choses à deux – tout en laissant de l’espace à l’autre, hein. Et puis, quand je suis célibataire, j’ai davantage envie de rencontrer de nouvelles personnes. Mais pas forcément pour être en couple, j’aime aussi faire des rencontres amicales.

    Est-ce que tes potes t’ont déjà vanné sur ton célibat, aussi court soit-il ? Ils me vannent surtout sur mon non-célibat. Ils me disent « tu devrais faire plus de rencontres, profiter plus de la vie. » Ils se foutent de ma gueule parce que la plupart d’entre eux sont célibataires. Mais je n’ai pas l’impression de ne pas en profiter quand je suis en couple, la vie à deux, je trouve ça super enrichissant. T’es moins égoïste quand t’es à deux.

    Tu leur donnes des conseils du coup ? Haha, ouais ! Mais bon, quels conseils ? Ils ont une voiture, un super appart, qu’est-ce qu’il faut de plus ? Je plaisante… En réalité, je trouve qu’on nous assène des messages de peur en permanence, tout le monde flippe de s’engager. Moi, mon seul conseil, c’est de prendre des risques. Ma seule peur, c’est de ne pas prendre assez de risques ! Quand tu commences une relation, tu dois être léger, si tu viens avec trop de fardeaux, tu vas dans le mur. Faut avoir confiance, être enthousiaste, entreprenant. Donner envie, tout simplement.

    bqhidden. Je ne comprends pas les gens qui, à Paris, ne rencontrent personne.

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