StreetPress produit un journalisme rigoureux, factuel et populaire grâce au soutien de ses lectrices et lecteurs. Engagez-vous avec nous, faites un don et faites vivre un média indépendant !
> A lire : “Fusillade de Belleville : Le point 48 heures après”:http://www.streetpress.com/news/54146-fusillade-de-belleville-le-point-48-heures-apres
Poursuite Sur StreetPress un témoin explique que deux hommes sur une moto ont déboulé dans la rue Bonnet, armés d’un fusil mitrailleur, avant d’ouvrir le feu. Le tireur serait descendu du véhicule pour tirer une quinzaine de balles sur ses victimes. D’après le temoin – qui a tout vu depuis son balcon, il aurait “visé les jambes” de sa première victime jusqu’à ce que le chargeur de sa mitraillette – “une scorpion ou une kalachnikov” – soit vide, laissant à sa deuxième cible le temps de s’échapper. S’en serait suivi une poursuite entre le tireur et sa deuxième cible dans la rue Bonnet. Elle se serait terminée par de nouveaux coups de feu dans les escaliers du métro Belleville, au pied du restaurant chinois Le Président. (“Une information démentie 48 heures après l’attaque”:http://www.streetpress.com/news/54146-fusillade-de-belleville-le-point-48-heures-apres )
Le tireur serait reparti avec son chauffeur qui l’attendait à moto. D’après le Parisien, qui cite la RATP, un troisième complice se serait enfui dans la station de métro. (“Une information démentie 48 heures après l’attaque”:http://www.streetpress.com/news/54146-fusillade-de-belleville-le-point-48-heures-apres ) Le temoin, un homme d’une cinquantaine d’année qui habite depuis longtemps le quartier jure que la scène a duré “bien 3 minutes”. “J’ai eu la peur de ma vie !”
> A lire : “Fusillade de Belleville : Le point 48 heures après”:http://www.streetpress.com/news/54146-fusillade-de-belleville-le-point-48-heures-apres
Règlement de comptes Autour de la scène du crime, la tension est palpable. Une cinquantaine de jeunes du quartier, dont certaines filles en pleurs, sont attroupés à proximité des bandeaux de la police. Un habitant de la rue l’Orillon explique qu’il croisait les victimes régulièrement au PMU : “un gros qui s’appelle Karim, et un membre de sa famille, Mohamed”. Une information que confirme un autre habitant du quartier. Les deux hommes n’auraient pas 30 ans.
Le témoin assure que les deux victimes étaient bien connues des services de police. “Dans le quartier, tout le monde savaient qu’ils magouillaient”. Les rumeurs enflent à propos d’un règlement de comptes lié à une affaire de shit. L’homme qui a tout vu depuis son balcon, n’a pas souhaité témoigner à la police, “pour ne pas avoir d’embrouille.”
Mise à jour: Le 23.09.2012 à 04h35