En ce moment

    29/03/2013

    Quelle est la bibliothèque la plus hot de Paris?

    Drague : 5 bibliothèques au crash-test

    Par Elodie Branson

    Les techniques, les meilleurs spots, le dress-code : Elodie s'est faite belle pour aller émoustiller du sorbonnard. La jeune célibataire passe 5 bibliothèques au crash-test pour trouver un mec. And the winner is…


    Pour afficher un lieu sur la carte, passez la souris sur l’icône et cliquez sur le nom du lieu pour afficher le descriptif complet.

    La bibliothèque Sainte-Barbe

    font color=red>Le test : 12h30, je campe à l’étage philo. En face de moi, un garçon maigrichon, cheveux gras, s’assoit maladroitement. Son visage est bientôt assorti au code civil de son voisin. L’étudiant délaisse la métaphysique et me fixe tel un vautour guettant sa proie. Tactique de drague directe ou manque de pratique ? L’apprenti philosophe aux lunettes rondes semble n’avoir jamais été aussi serré dans son tee-shirt Adidas. « Ca t’ennuierais de me garder mon ordinateur à la pause déj ? » je murmure, avec un sourire en coin. Il rougit. Je lui souris encore plus. « Euh, mais d’accord» bafouille-t- il. On est mal barré. Je préfère mater les deux pigeons qui roucoulent, eux, sur le bord de la fenêtre. Après 4 heures d’hésitations Harry Potter gribouille son numéro sur le reçu d’un bouquin. Il sert fort le papier, hésite. Je prends un visage sympathique pour calmer ses angoisses. Il passe derrière moi, jette le papier sur la table et s’en va presque en courant. Pas un mot, juste un numéro inscrit timidement au crayon à papier. Tactique du coyote, efficace mais risqué. Ajouter un prénom n’aurait pas été de trop…

    font color=red>Le style des étudiants : Rien n’est laissé au hasard : « Lunettes en écailles marrons et barbe de trois jours pour les garçons.» Jeanne aime leurs airs « intello mais pas trop ». Côté filles, suivez le regard aiguisé du documentariste. Au menu : jupes et robes assez courtes.

    Ça t’ennuierais de me garder mon ordinateur à la pause déj ?

    font color=red>A éviter : Débarquer l’après-midi, c’est prendre le risque de voir une file d’attente digne d’un Space Mountain à Disney.

    Lire la suite ici.

    La bibliothèque Assas

    font color=red>Le test : Dans ce silence assassien, je repère les poufs multicolores. Ça sent le repère à glandeurs. Un jeune étudiant frisé, polo col relevé, me sourit. Ça démarre plutôt bien. Mais après 20 minutes, insensible à mes signaux, il s’enfonce dans son pouf rouge pour pioncer. Visiblement je n’arrive même pas à rivaliser avec le Code civil. Louis, un pote croisé par hasard me balance la technique de drague maison : « Tu ne connais pas spotted, le groupe Facebook ? » Ceci explique peut-être cela… Sur Facebook, les habitués de la bibli font part de leurs « crush » dans un groupe dédié. Me voilà rassurée quand à mon potentiel de séduction !

    font color=red>Le style des étudiants : Le combo chemise griffée et mocassins à glands fait encore fureur chez les mecs. Les filles, elles, balancent négligemment leur sac à l’extrémité du poignet. Ça sent la desperate housewife en puissance.

    font color=red>Le problème : Il n’y a pas de grandes allées pour bien mater. Les brochettes de juristes installés en groupe ne plaisantent pas, et les surveillants sont aux aguets. Si vous voulez passer à l’action il faudra être cash, sinon aucune chance. Et si comme moi vous n’êtes pas étudiante à Assas, il faut vous infiltrez discrètement. Enfin, ça c’était avant. Depuis deux jours plus moyen de passer les portes…

    Lire la suite ici…

    Et aussi (cliquez pour en savoir plus)

    > La bibliothèque Sainte-Geneviève

    > La bibliothèque de l’Hotel de Ville

    > La bibliothèque municipale Georges Brassens.

    Tu ne connais pas spotted, le groupe Facebook ?

    Le journalisme de qualité coûte cher. Nous avons besoin de vous.

    Nous pensons que l’information doit être accessible à chacun, quel que soient ses moyens. C’est pourquoi StreetPress est et restera gratuit. Mais produire une information de qualité prend du temps et coûte cher. StreetPress, c'est une équipe de 13 journalistes permanents, auxquels s'ajoute plusieurs dizaines de pigistes, photographes et illustrateurs.
    Soutenez StreetPress, faites un don à partir de 1 euro 💪🙏

    Je soutiens StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER