23/05/2017

Top 3

3 trucs cools fabriqués à Toulouse

Par Gael Cérez ,
Par Fanny Moulin

Un vélo à trois roues, un drone en champignon et un nettoyeur aquatique. Des projets un peu fous, made in Toulouse.

StreetPress publie son mini-mag’ papier consacré au collaboratif à Toulouse. Dans les ruelles de la capitale de l’Occitanie, des petites fourmis s’activent et innovent. Elles concoctent des alternatives. Certaines bichonnent des bactéries étincelantes qui pourraient ringardiser les ampoules classiques quand d’autres créent un nettoyeur aquatique. Bref, à Toulouse, ça fourmille sévère et personne ne s’y trompe : c’est ici qu’à lieu cette année le festival européen des fablabs !

> Retrouvez tous les articles du StreetGuide

(img)
1 (upper) Le Trike

Un vélo à trois roues fabriqué en aluminium à partir d’un modèle suédois open source. Cool, non ? Il pèse 35 kilos mais on peut monter à deux dessus. Son avantage ? On peut le réparer facilement avec des pièces achetées dans n’importe quel commerce. Un certain Xavier de L’Atelier des Bricoleurs compte même devenir le premier Triker toulousain à faire le tour de l’Europe de l’Est avec sa machine.

(img)
2 (upper) Le champidrone

C’est bien connu, les drones, c’est fragile, surtout quand on débute. Pour éviter les factures salées à force de remplacer les bras cassés de leurs quadrimoteurs, les membres du Biofablab ont décidé de faire pousser un drone. Comme le dronier n’est pas encore sorti des laboratoires d’arbres OGM, ces scientifiques amateurs ont fait pousser un champignon dans un moule en forme de croix. Ne restait plus ensuite qu’à fixer des moteurs, quelques puces et des fils électriques et le champidrone était né. Vole-t-il ? Aussi bien qu’un aviateur sous champ à ce qu’on dit.

(img)
3 (upper) Le nettoyeur aquatique
Deux roues à aubes, des flotteurs et un tapis roulant. Voilà en gros à quoi ressemble le nettoyeur aquatique du projet Toulouse Clean-Up, fabriqué au FabLab Artilect. L’engin doit permettre de récupérer les déchets flottants à la surface de la Garonne, le tout, sans dépenser la moindre énergie. Il y a de quoi faire. En juin 2016, un filet tendu sous le pont de Blagnac a permis de capturer une centaine de bouteilles en neuf jours. Le récupérateur devrait être installé sur la Garonne pendant l’été.