Festival Top of the folk: les chanteurs tiendront-ils les Rennes malgré le froid?

Interview de Guilhem Cassagnes, Programmateur du festival :

Au mois de mars à Rennes…vous n’avez pas peur que les gens soient rebutés par le froid?

Non, non, on est dans des salles fermées. Ce n’est pas un festival en plein air. Et les salles sont chauffées.

Il y aura quand même des stands d’alcool?

Oui, il y aura quand même des stands d’alcools pour se réchauffer.

Est-ce que Peter Von Poehl sera assez sexy pour réchauffer la salle?

Il ne sera pas tout seul. Il sera avec Marie Modiano. Mais, oui, c’est très chaud comme son. C’est très chaleureux. Il a une voix très envoûtante. Donc je pense que le public sera bien réchauffé.

Et c’est lui qui nous réchauffera le plus parmi tous les groupes ?

Oh non, il y a des groupes plus rock. En fait, on fait deux salles différentes. La première salle étant l’Antipode à Rennes (l’autre étant l’Air libre). Une salle de 500 places. Le but était de faire une soirée un peu plus rock, avec les Bewitched hands on the top of our heads, un groupe très très chaud. C’est un groupe très énervé sur scène, avec une énorme patate. Donc ça peut être ce groupe là, le plus chaud du festival.

« Nancy Elizabeth, c’est la révélation de l’année »

Le programme

Jeudi 11 mars :
Rover
The Patriotic Sunday
The bewitched hands on the top of your heads

Vendredi 12 mars:
Every Man has your voice
Nancy Elizabeth
The Marie Modiano & Peter Von Poehl Songbook

Samedi 13 mars:
Mohna
Reza
Ane Brun

Réchauffez nous encore!

Il y a les deux autres groupes qui jouent cette soirée là : The Patriotic Sunday. C’est assez agité aussi. Et Rover qui commencera la soirée de jeudi. Il se rapproche un peu de la période du début de David Bowie. Un peu glam rock. Tout est joué en acoustique.

Et 16 euros la soirée, vous ne pensez pas que ça peut refroidir les gens ?

Je ne pense pas. Le truc, c’est qu’on est une association, on n’a toujours pas gagné d’argent sur ce festival. Par contre, cette année, on a décidé de faire une soirée supplémentaire à nos frais à l’Antipode. On a aussi voulu avoir de plus gros noms. Peter Von Poehl, par exemple, touche un public plus large que Findlay Brown, qu’on a reçu l’année dernière, qui est inconnu en France.

Vous voulez plus de tête d’affiche pour assurer le show?

Non, on laisse toujours la place à la découverte. C’est le cas avec Nancy Elizabeth, qui est pour moi, la révélation cette année. Mais c’est vrai que cette année, par rapport à l’année dernière, on a cherché à avoir des grosses têtes d’affiche pour faire venir les gens. Avant, on était que sur la découverte.

Source : Armelle de Rocquigny / StreetPress