12/02/2010

Le Figaro.fr lance sa version semi-payante

Mougeotte, sur le passage en semi-payant du Figaro.fr: «Développer le gratuit s'est révélé une stratégie payante»

Par Noémie Toledano

StreetPress est allé récupérer son dossier de presse sur clé USB laCie 4Go à la conférence de presse de lancement de la nouvelle formule web. C'était jeudi après-midi au Pershing Hall.

Lefigaro.fr crée de nouvelles offres payantes. Mon Figaro Select et Mon Figaro Business ont été lancés jeudi matin.

Le groupe ne compte pas pour autant renoncer au gratuit : « Développer le gratuit s’est révélé une stratégie payante » a insisté Étienne Mougeotte, directeur général adjoint du Groupe Figaro, « lefigaro.fr va rester un site d’information gratuit qui va servir d’entonnoir pour amener le plus grand nombre vers le payant. »

Entre 8€ et 15€

En fait, rien de vraiment neuf sous la neige parisienne. Dans la lignée du Monde.fr, Le Figaro propose une version premium payante. Sauf que Lefigaro.fr a une offre pour les riches et une autre pour les super riches. Ce sera 8€ pour la version Select et 15€ pour la Business.

“Conciergerie”

Les abonnés « select » auront droit à une sélection d’article du New York Times en français, la possibilité de publier leurs propres articles et celle de rejoindre des « Cercles ». Du côté des « business », c’est comme pour l’avion, la même chose mais en mieux : un « brief éco » au réveil, des fiches « décideurs », un réseau professionnel et la « conciergerie Figaro pour un traitement VIP ». Les chanceux bénéficiaires de la conciergerie pourront obtenir une table dans un restaurant select sans attendre, par exemple, ou se faire réserver des places à l’Opéra.

Figarobook

Lefigaro.fr nouvelle version met donc l’accent sur le « social media ». Pour Etienne Mougeotte, son titre fait « un pas en avant dans la socialisation des lecteurs ». La rédaction met en place des technologies communautaires qui permettent aux lecteurs et aux journalistes d’échanger. Les « cercles » où l’on peut décider de son niveau de confidentialité font penser à Facebook et le réseau professionnel affiche clairement sa volonté de concurrencer LikedIn et Viadeo. Sauf que tous ces réseaux sociaux sont gratuits.

Source: Noémie Toledano | StreetPress