01/04/2010

Devant notre caméra, les députés prennent des paris sur l'actu

Libéralisation des jeux en ligne: Qui est le plus gros parieur de l'Assemblée Nationale?

Par Jacques Torrance

Sur StreetPress, alors qu'ils sont en plein débat sur la libéralisation des jeux d'argent sur le net, les députés font une pause et parient sur l'actu. Verdict : Jean-Louis Bianco est le plus gros gambleur des 4 colonnes.

Cette semaine à l’Assemblée Nationale, le grand débat c’est le projet de loi sur les jeux d’argent et de hasard en ligne. Si la loi va vraisemblablement légaliser les sites de paris sportifs et hippiques, ainsi que les plateformes de poker, les paris sur l’actu seront toujours prohibés.

Dommage pour nos députés, car sur des sujets comme les sanctions économiques contre l’Iran, ou l’interdiction des terrasses chauffantes, ce sont eux qui décident des côtes. Et certains ont d’ailleurs bien envie de parier.

Jean-Louis Bianco, à 22 contre 1

Qui est le plus gros gambleur de l’Assemblée Nationale ? Si Jacques Myard (UMP) « se contrefout » des paris et que pour Philippe Houillon (UMP) « ce sont des questions à la con », Jean-Louis Bianco est le plus gros joueur parmi les députés en prenant un pari à 22 contre 1. La question: « Des sanctions économiques contre l’Iran seront-elles prises avant juin 2010? ». A l’inverse du député des Alpes de Haute-Provence, François Goulard (UMP) et Jean Maillot (PS) jouent les gagne-petits en pariant non, avec une côte de 1,05.

Patrick Roy (PS) joue le moins risqué en prenant des mini-cotes à 1,12 et 1,36 sur les questions de « l’interdiction des terrasses chauffantes » et de « l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan ». Philippe Houillon est le plus joueur des députés UMP en prenant un pari à 3,78 contre 1: Il pense que de nouvelles troupes françaises iront à Kaboul.

Toute les cotes des paris sont tirées du site Paris d’actu

Le projet de loi sur les jeux d’argent et de hasard en ligne

Depuis mardi, les députés entament l’examen en deuxième lecture du projet de loi concernant l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et de hasard sur Internet qui doit mettre fin au monopole de la Française des Jeux. Le poker en ligne, les paris sportifs et les courses en ligne seront les seuls paris en ligne libéralisés et autorisés par la loi. L’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel) sera l’institution en charge de la gestion du secteur.

La loi arrive à point pour les bookmakers, à quelques mois de la Coupe du Monde de football en Afrique du Sud.

Source: Jack Torrance / StreetPress