Une petite envie de se prendre la tête avec un film magistral ? Inception est un labyrinthe en plusieurs dimensions qui piégera les spectateurs les plus inattentifs.
Revoilà le talentueux Christopher Nolan dont on peut affirmer en égrenant sa filmographie qu’il n’a jamais raté un film. Mieux : il n’a réalisé que d’excellents films.
L’esprit au cœur d’une œuvre
Avec Inception, l’œuvre de Christopher Nolan prend définitivement le sens d’une exploration de la psychée. Petit flash back : en 2000, sort Memento , son premier film, dans lequel Guy Pearce se débat avec sa mémoire défaillante. Nolan réalise ensuite le thriller Insomnia (2002) qui suit un flic, Al Pacino, dont la raison sans sommeil se met à vaciller. Vinrent ensuite les deux Batman : Batman begins (2005), où il sonde les traumatismes de l’esprit de Bruce Wayne et The Dark Knight (2008) consacré à la folie du Joker. Et cette année, Nolan nous invente Inception dont la virtuosité nous embarque dans un voyage au cœur des rêves de Dominique Cobb aka Leonardo DiCaprio.
Fiche technique
Réalisé par Christopher Nolan avec Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page
Durée: 2h28
Vu au: Gaumont Disney Village v.o dimanche 25 juillet séance de 19h10
Affluence: Salle pleine, public frais
J’y vais avec: les membres de mon club d’échec
Glace ou Pop-Corn: Glace Hagen-dazs parfum cookies and cream/ Strawberry cheesecake and cream napage chocolat au lait (j’adooore)
Note: 5/5
Un cocktail parfait
Il n’y a absolument rien à dire sur Inception. Voilà un cocktail cinématographique absolument parfait dont chaque élément est idéalement dosé : un scénario en forme de labyrinthe, une distribution menée par un impeccable Di Caprio torturé, une maestria dans la science du cadre et de la photo et une ambiance musicale envoutante. Dans la salle Imax, chaque spectateur est resté scotché à son siège au rythme d’une intrigue totalement hypnotique. En sortant, nombreux étaient ceux qui faisaient part de leur intention de replonger dans les dédales de ce film. Aucun doute possible : Inception s’impose déjà comme l’un des chefs d’œuvre du cinéma. Même de mauvaise foi, on aimerait en dire du mal qu’on ne pourrait pas.
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Source: Benjamin Gans | StreetPress