Toujours beaucoup de flou
La situation est toujours incertaine pour les deux journalistes de France3 enlevés en Afghanistan il y a un mois. Jeudi 28 janvier sur LCI, Hervé Morin, ministre de la défense, déclarait qu’il n’y avait «malheureusement pas de négociations à l’heure actuelle» avec leur ravisseurs. De son côté, le président avait assuré qu’ils étaient «en vie et en bonne santé» lundi soir sur TF1.
RSF contre Guéant et Sarkozy
Reporters Sans Frontières (RSF) avait appelé à un rassemblement jeudi après-midi, place du Trocadéro pour manifester leur soutien à leurs deux collègues. Ils tenaient surtout à réagir aux propos de Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, qui a mis en cause le professionnalisme des deux journalistes en déclarant que « le scoop ne doit pas être recherché à tout prix ». La polémique avait été attisée par Sarkozy qui les aurait traités d‘« irresponsables ».
« Nous sommes tous coupables d’imprudence »
Une centaine de journalistes se sont réunis hier autour d’une banderole clamant : “Nous sommes tous coupables d’imprudence”. En présence d’Audrey Pulvar et de beaucoup de journalistes de télé, Jean-François Julliard, le secrétaire général de RSF s’est insurgé : « combien de temps il faudra encore pour donner un nom et un visage à ces deux journalistes? ». Leur anonymat a été conservé jusqu’ici à la demande du gouvernement et de France Télévisions.
Voir aussi:
2 journalistes TV enlevés en Afghanistan
Source: Noémie Toledano | StreetPress
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