29/09/2017

Bières, vins, burrata et miel

Consommez local : 5 produits made in Paris

Par Robin D'Angelo

Le souhait des locavores parisiens est désormais exaucé avec ces cinq produits fabriqués dans la capitale. Pas sûr néanmoins que vous teniez toute l’année avec ce régime…

1 (upper) Le plus branché : La bière de Gallia

img src=”/sites/default/files/gallia2.jpg” width=“150” height=“199” alt=“gallia2.jpg” />

Dans les pas des Américains de Brooklyn Brewery qui ont conquis la planète avec leurs bières made in New York, les Parisiens de Gallia ont remis au goût du jour les microbrasseries dans la capitale. Et le résultat n’a rien à envier à leurs illustres cousins d’outre-Atlantique : triple, stout ou IPA, il y en a pour tous les goûts.

La marque Gallia existe depuis 1890, mais était tombée en désuétude jusqu’à ce qu’une bande de copains lui redonne vie en 2009. À noter que d’autres excellentes bières locales ont fait leur apparition comme la BapBap et la Goutte d’Or.

Marre de manger dans des restos hors de prix, peu respectueux des conditions de travail de leurs employés? Ras-le-bol des fruits et légumes chargés d’OGM récoltés à l’autre bout de la planète? StreetPress publie son mini-mag’ papier consacré à la Food collaborative à Paris, histoire de réconcilier vos papilles avec votre éthique.

> Retrouvez tous les articles du StreetGuide

2 (upper) Le plus gourmet : La burrata de Ottanta

img src=”/sites/default/files/ottanta2.png” width=“150” height=“202” alt=“ottanta2.png” />

Fabriquer de la mozzarella 100 % parisienne : c’est l’improbable pari qu’a réussi Sara Lacomba avec son atelier-fromagerie Ottanta situé rue du Cardinal Lemoine. Certains affinent leurs fromages dans des caves de la capitale, cette Italienne va encore plus loin en allant chercher son lait de bufflone en région parisienne.

Le résultat : une burrata fraîche comme à Napoli. Ottanta produit aussi de la ricotta et de la scamorza. Vous n’avez plus d’excuses si vous ratez vos pizzas maison.

3 (upper) Le plus pittoresque : Le vin de Montmartre

img src=”/sites/default/files/vin2.jpg” width=“150” height=“200” alt=“vin2.jpg” />

Avec 1 000 bouteilles par an, les vignes de Montmartre produisent ce que Gérard Depardieu boit en un mois. Les chanceux qui pourront y goûter découvriront un cépage rustique avec une certaine acidité. Pas du Château Laffite donc, mais l’occasion de faire une bonne action puisque les fonds récoltés vont aux œuvres sociales du 18e arrondissement.

Les vendanges qui ont lieu en septembre sont célébrées par une grande fête de quartier. Au menu : accordéon et dégustation. Ambiance titi parigot garantie.

4 (upper) Le plus écolo : Le miel de la Butte-aux-Cailles

img src=”/sites/default/files/miel2.jpg” width=“150” height=“200” alt=“miel2.jpg” />

Chaque année, il y a de moins en moins d’abeilles dans la capitale à cause de la pollution. Mais une petite bande d’apiculteurs essaye de résister. On estime entre 200 et 300 le nombre de ruches dans la capitale. Certains miels parisiens sont vendus à la boutique Les Abeilles située dans le quartier de la Butte-aux-Cailles.

Son fondateur Jean-Jacques Schakmundès possède une trentaine de ruches et préside l’association L’abeille parisienne qui promeut l’apiculture dans la capitale.

5 (upper) Le plus populaire : Le café des Cafés Richard

img src=”/sites/default/files/cafe2.jpg” width=“150” height=“201” alt=“cafe2.jpg” />

Ah les brasseries parisiennes, leurs croque-monsieur hors de prix, leurs serveurs malpolis et… leur café Richard. Le petit noir de la marque fondée en 1893 est un incontournable de la gastronomie parisienne au même titre que le champignon ou le jambon éponyme.

Mais saviez-vous que les grains étaient torréfiés en Île-de-France ? Chaque jour les silos de leur usine de Gennevilliers débitent 25 tonnes de café. Quant aux cafés les plus gourmets, ils sont torréfiés dans Paris intra-muros, en l’occurrence à la brûlerie des Gobelins reprise par l’enseigne depuis 2013 et dernier établissement de ce type encore en activité dans la capitale.