Cet été, au Blanc-Mesnil, Khao, une jeune structure de catch, a organisé le premier show de catch dans une cité de France. Chambrage, rap français et ambiance survoltée : immersion dans cette structure qui change les codes du catch français.
« Ici t’es en plein milieu du 212, le ring était juste là ! », raconte César, le general manager de Khao, posé sur une chaise Decathlon. Le 212 ? C’est le nom de cette cité du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis (93), à l’architecture unique et classée aux monuments historiques.
Le ring ? Celui que Khao, toute jeune structure de catch, a installé au milieu du quartier le 30 août. « Le premier show de catch francophone dans une cité », revendique celui qui a grandi dans le quartier. « Y’avait toutes les classes sociales réunies : des fans de catch, des potes à moi, des mamans, des enfants. C’était incroyable. »
Dans ce nouvel épisode de Légendes Locales, StreetPress vous plonge dans l’univers du catch français, entre Le Blanc-Mesnil et Wissous, dans l’Essonne (91), où Khao organisait en novembre son quatrième show dans une ambiance survoltée.
« Khao ça casse l’image beauf, blanche et campagnarde du catch français », raconte en coulisses Chahira, une catcheuse dont le personnage est une personnification de l’Algérie. « On voulait ramener l’univers du catch à la cité, et la cité dans l’univers du catch. » Au point d’avoir pour grand projet d’organiser un tour de France des cités.
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