15/03/2010

La grosse colère d'Alain Dolium: « Je ne me ferai plus piéger »

Par Robin D'Angelo

La tête de liste du Modem en Île-de-France en avait gros sur la patate. Visiblement échaudé, il s'en ait violemment pris aux médias qu'il accuse de biaiser la démocratie, et de l'avoir présenté comme « atypique », parce que noir.

Un accueil triomphal

Alain Dolium, la tête de liste du Modem, a enfin fini par rejoindre son QG rue de l’Université à 23h, alors que les trois derniers journalistes présents ne l’attendaient plus. Les quelques militants qui n’étaient pas partis l’ont accueilli comme un héros: « Alain, tu es fantastique! » « 4% Alain ! C’est bien pour une première élection! » « Hip-hip-hip, hourrrrrra ».

Dolium accuse les médias de l’avoir marginalisé parce que noir

Revigoré par cette accueil chaleureux, le candidat centriste, a montré qu’être modéré, c’est aussi savoir pousser des gueulantes . « En colère », comme il s’est qualifié lui-même, Dolium a flingué les médias qui l’ont présenté comme « le Barack Obama français » et qui on fait « de leur choux gras, une candidature soit-disant atypique parce que menée par un homme de couleur ».

Les médias l’avaient peut-être oublié: Être Noir et Orange, ce n’est pas exotique.

Source: Robin D’Angelo / StreetPress