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125.000 €Aidez-nous à combattre l’extrême droite. Nous voulons mener la plus grande enquête jamais réalisée sur l’extrême droite et ses groupuscules radicaux. Selon nos estimations il y aurait en plus du RN présent sur tout le territoire, près de 150 groupes actifs en France. Ils forment un maillage militant dense et s’en prennent partout sur le territoire à tous ceux qui ne collent pas à leur vision rance de la France.
Nous avons décidé de ne pas les lâcher. Aidez-nous. Nous lançons, avec le soutien de plusieurs organisations progressistes, une plateforme d’enquête participative et sécurisée. Vous serez nos yeux et nos oreilles partout en France.
Il nous fallait réunir 100.000 euros pour donner vie à ce projet. Grâce à vous, ce premier objectif est atteint. Vous êtes déjà plus de 3000 à date, à avoir contribué au financement de ce projet d’enquête participative. Vous êtes aussi déjà près de 300 à nous avoir transmis des informations. Merci. Les descentes et manifestations racistes à Roman-Sur-Isère, Lyon, Rennes, Bordeaux, et dans des dizaines de villes ces dernières semaines démontrent l’importance d’un travail journalistique fouillé sur les groupuscules radicaux et leurs liens avec les partis politiques d’extrême droite. Et nous avons, nous semble-t-il, fait le travail. L’ensemble des médias nationaux français se sont appuyés et ont repris nos enquêtes.
Cette plateforme va nous permettre d’aller plus loin : révéler un peu plus le danger qu’ils représentent et fournir à chacun les outils pour réagir. Nos enquêtes les mettent sous pression et notre travail est efficace, en témoigne leurs réactions et les menaces quotidiennes que nous recevons.
Avec ces 100.000 euros nous pouvons faire exister ce projet. Ce nouveau palier de 25.000 euros nous permettra de lui donner plus de force. Avec cette somme nous pourrons :
Dans les rues, ils tabassent, insultent et menacent quotidiennement, parfois même tuent. Sur les plateaux de Hanouna et Pascal Praud souvent, mais aussi parfois jusque dans les studios des médias de service public, ils pourfendent le “grand remplacement” et clament leur nostalgie du temps d’avant. Ils rêvent d’une France sans musulman, où les juifs restent à leur place et les personnes LGBTQIA+ se cachent. C’est leur programme politique.
Celui qu’ils défendent à l’Assemblée nationale. José Gonzalez, le doyen des députés (RN) s’est souvenu avec émotion de l'Algérie française avant de nier la torture et les crimes de l’OAS. Un autre, Grégoire de Fournas, a lancé au visage du député Martin Bilongo (LFI), en plein hémicycle, “qu’il retourne en Afrique”. Quant à Jordan Bardella, le patron du RN, il promet que son parti luttera contre “le grand remplacement”, s’il arrive au pouvoir.
C’est ce que nous voulons à tout prix éviter. Ne confions pas les rênes de la France à Marine Le Pen et ne laissons pas ses idées nauséabondes envahir les esprits. Personne ne doit, en raison de sa couleur de peau, de sa religion, de son genre ou de son orientation sexuelle, vivre dans la peur. C’est pourquoi StreetPress, depuis plus de 10 ans, combat l’extrême droite.
Nous avons montré les militants du parti d’Eric Zemmour s'entraînant au tir sur des caricatures de noir, de juifs et d’arabes. Nous avons raconté comment les amis de Marine Le Pen, prestataires du RN, financent et soutiennent Soral. Nous avons identifié des auteurs d’agressions qui jusque-là échappaient à la justice. Nous avons dénoncé la présence de néonazis dans l’armée et d’autres militants d’extrême droite dans la police et la gendarmerie.
Notre travail compte et fait bouger les lignes. Chaque numéro de Faf, notre newsletter consacrée à l'extrême droite est lue par plusieurs dizaines de milliers de personnes. Les dizaines d’enquêtes publiées sur StreetPress ont été reprises par l’ensemble de la presse. Elles sont régulièrement utilisées par la justice dans le cadre de procédures pénales. Nos révélations et notre travail de documentation fournissent également des outils de compréhensions et des arguments à tous ceux qui mènent le combat au quotidien sur le terrain.
C’est sans doute pour cela que nous sommes régulièrement la cible de harcèlement ciblé et de menaces de mort de la part de militants ultra-violents. Ces pressions ont un impact. Nous avons signalé ces faits à la justice qui n’a malheureusement pas vraiment réagi. Nous avons dû sécuriser nos locaux et l’ensemble de nos communications. Mais ces menaces ne nous feront pas baisser les bras, bien au contraire. Convaincus de l’urgence et de l’importance du combat contre l’extrême droite, nous lançons un nouveau projet d’une ampleur inédite.
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Nous voulons mener la plus grande enquête jamais réalisée sur l’extrême droite et ses groupuscules radicaux. Selon nos estimations, il y aurait en plus du RN présent sur tout le territoire, près de 150 groupes actifs en France. Ils forment un maillage militant dense et s’en prennent partout sur le territoire à tous ceux qui ne collent pas à leur vision rance de la France. À Nice, des étudiants et des militants de gauche ont été tabassés par une bande hooligan, les zoulous. À Angers des catho-identitaires ont monté une milice pour tabasser les jeunes qui se révoltaient après la mort de Nahel. A Saint-Brévin, c’est la maison d’un maire engagé dans l’accueil des exilés qui a été incendié. Il ne s'agit que de quelques exemples, car ces agressions se comptent cette année par dizaines, par centaines peut-être. Il faut que cela cesse.
Nous sommes convaincus que la connaissance est le premier outil de lutte contre les auteurs de ces violences. Nous voulons braquer des projecteurs sur les auteurs des méfaits. Documenter ces groupuscules pour qu’ils ne puissent plus tromper leur monde et se cacher derrière un double discours pour bénéficier de locaux, organiser des événements et prendre la parole sur les plateaux télévisés. Nous avons donc décidé d’enquêter sur chacun de ces 150 groupuscules et les milliers de membres qui les composent. C’est un travail titanesque que nous ne pourrons mener seuls. Unissons nos forces.
Nous avons créé une plateforme d’enquête participative et sécurisée. Vous serez nos yeux et nos oreilles partout en France. Sur notre plateforme en ligne, vous pouvez signaler les actions et les méfaits de ces groupes. Nous indiquer les événements qu’ils organisent et nous partager leurs lieux de rendez-vous. Un article dans la presse locale qui aurait échappé à notre vigilance, même un simple tag ou un autocollant collé sur un lampadaire peut nous permettre d’identifier un groupe ou être le point de départ d’une enquête. Et si vous disposez d’images, de documents ou d’informations sensibles vous pouvez nous les transmettre de manière confidentielle et sécurisée. Ces informations seront ensuite vérifiées, croisées et complétées par les journalistes de StreetPress.
Ce projet n’est possible qu’avec vous et tous les réseaux militants et associatifs qui font déjà un travail de terrain précieux.
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Si nous ajoutons ce projet à notre couverture de l’extrême droite (enquêtes, vidéo, newsletter FAF…), c’est plus de 100.000 euros que nous consacrons à cette thématique et ce combat.
Même si aucune loi ne nous y oblige, nous publions chaque année une synthèse de nos dépenses et de nos sources de revenus. Nous faisons aussi le bilan de nos activités passées et listons nos projets à venir.
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📸 Illustrations Caroline Varon 💰 Campagne de soutien avec Médianes, le studio