StreetPress est un magazine d’information qui propose des reportages, des enquêtes et des documentaires. Nous privilégions la bonne histoire au papier d’analyse, les voix qu’on entend que trop peu dans le débat public plutôt que les spécialistes. De la même manière, nous sortons des articles et des angles inédits. Si c’est fait chez les consœurs et les confrères, nous préférons partager leur travail !
Nos journalistes traitent d’un tas de thématiques : violences policières, luttes anti-racistes, féminisme, extrême-droite, le rap et son industrie, les marges, etc… Alors, quand vous proposez une pige, évidemment tous ces thèmes sont les bienvenus. Mais n’hésitez pas à en sortir et à nous proposer des histoires et des thèmes que la rédaction ne traite pas assez !
1/ Quels sujets et formats nous proposer ?
> La rédaction est friande d’enquêtes, comme celle de Quentin Müller sur les conditions de travail et les discriminations à McDonald’s, ou celle de Ronan Maël sur les groupes Facebook où des milliers de policiers s’échangent des messages racistes.. Il y a aussi eu l’article de Licia Meysenq sur les suicides en prison Mais une enquête peut aussi porter sur des sujets plus légers, comme le papier de Guillaume Echelard sur la machine à clip du rap français, Daymolition. Ou comme nos deux sujets « Decathlon, à fond la street » ou « Comment l’argot de Grigny a envahi la France ».
> Proposez-nous des reportages ! StreetPress est aussi un média de terrain. Racontez-nous des histoires et des communautés qu’on ne connaît pas. Comme la vie de galères d’Hassan et Nada, nomades syriens de la communauté Dom réfugiés à Paris, rapportée par Thomas Abgrall. Ou l’initiative de cet hôtel trois étoiles qui a offert un toit à des migrants pendant la pandémie, proposée par Virginie Le Borgne. Ou, pour terminer, notre portrait du quartier oublié de l’Alma à Roubaix.
> Présentez-nous des gens qui vous intéressent ! StreetPress publie des success story. Oubliez Michel Drucker, on préfère des figures qu’on voit rarement comme notre article sur Pauline Duarte, la queen du rap français, ou l’histoire de Babakam, l’homme de l’ombre qui fait rapper les youtubers, écrite par Lucas Chedeville. On apprécie également les portraits de personnes qui vont faire l’actu (selon nous), comme ce papier de Vincent Bresson sur Rémy Daillet-Wiedemann, l’ancien du Modem qui rêve de faire un coup d’État, mais qui s’est surtout fait arrêter trois mois après notre article. Ou la présentation d’Estelle RedPill, une TikTokeuse de la fachosphère, qui a depuis fait la tournée des plateaux télés.
> StreetPress s’intéresse à l’actu outre-mer. On ne peut pas y être et on voudrait en parler plus ! Comme à Mayotte par exemple, où nous avons documenté cette machine à expulser qui tourne à plein régime, racontée par Cyril Castelliti et Louis Witter. Dans un autre article de Grégoire Mertot, nous avons expliqué comment ces expulsions massives déstabilisaient l’île. Et Yoram Melloul nous a rapporté cette situation ubuesque : la France avait expulsé un lycéen français et refusait de le faire revenir …
> On aime tous les formats ! Que ce soit un papier basé sur une info ou un long récit magazine. Dans le premier cas, il y a par exemple la pige de Pierre Bonnevalle sur des associations d’aide aux migrants de Calais qui ont attaqué la préfecture en justice, ou le récit d’une nuit d’insultes et de violences dans un comico par Fanta Kébé. Dans le second, il y a notre enquête sur le déroulé de la mutinerie d’Uzerche en 2020 ou l’itinéraire de Mario Sandoval, un ex des escadrons de la mort argentin qui a fini à la Sorbonne, par Robin D’Angelo et Lucas Chedeville.
2/ Nous ne prenons pas…
> Des sujets déjà traités par tous les autres médias ou des papiers d’analyse.
> Nous n’acceptons pas des propositions d’interviews, à moins que ça ne soit Zinedine Zidane ou PNL.
> Nous ne prenons pas non plus de podcasts ou de documentaires sonores.
> Nous ne prenons pas de sujet à l’étranger qui n’a pas de lien avec la France (comme l’article de Maxime Reynié : La France fournit au Sénégal les armes de la répression )
> N’hésitez pas à vérifier que votre sujet n’a pas déjà été traité par StreetPress ou par une autre rédaction.
3/ Comment proposer un sujet ?
> Vous pouvez envoyer un mail à l’adresse piges@streetpress.com avec votre proposition de sujet. Elle peut faire une dizaine de lignes. Si c’est votre première pige pour StreetPress, n’hésitez pas à vous présenter un peu dans ce mail.
> Vous n’avez pas besoin d’avoir la carte de presse pour piger pour nous.
> Nous préférons (vraiment) que vous nous proposiez les sujets avant de les faire : cela nous permet de discuter en amont de l’angle et parfois de le faire évoluer. Un article rendu n’est jamais publié tel quel. La personne chargée de suivre la pige échange avec l’auteur et demande des modifications ou des compléments. C’est toujours dans le but d’améliorer l’article. Écrire pour StreetPress c’est aussi accepter sa ligne éditoriale et son ton. Il ne s’agit pas pour autant de trahir le travail du journaliste. Jusqu’à présent nous sommes toujours arrivés à un résultat qui convenait à tout le monde.
> Pour la photo et l’illustration, nous travaillons plutôt en commande. Si vous êtes photographe ou illustrateur et que vous souhaitez nous présenter votre travail, vous pouvez nous envoyer votre portfolio ou site à piges@streetpress.com
4/ Combien on paie ?
> Nos piges sont toutes payées en salaire. Nous ne payons pas au nombre de signes mais sur la base d’un forfait défini à l’avance. La news ou le reportage « court » (environ 4.000 signes) est à 250 euros brut en pige, congés payés inclus. Un grand reportage, une enquête ou un portrait long sera payé 400 euros brut. Quant à la grande investigation, c’est un tarif appliqué très ponctuellement pour les articles « scoop », basés sur des révélations importantes ou un gros travail d’enquête. Et c’est payé 650 euros brut.
> Nous remboursons aussi, sur la base d’un justificatif (facture, ticket de caisse…), les frais engendrés par le reportage.
> StreetPress ne publie pas pour le moment de portfolios seuls mais nous faisons régulièrement appel à des photojournalistes pour qu’ils illustrent et complètent le travail des rédacteurs par leurs images. Les photographes sont payés 300 euros brut pour une journée de commande.
> Nous travaillons aussi avec des illustrateurs. Ils sont rémunérés 300 euros brut pour quatre dessins. Ils peuvent être payés en pige, en facture ou en note de droit d’auteur (c’est à la convenance de l’illustrateur).
5/ Voici les sujets pris en pige de mai à juillet 2021
Gab Morrison, le youtubeur qui visite les quartiers des rappeurs ; Aires d’accueil : comment la Seine-Maritime tente de masquer qu’elle est dans l’illégalité ; Paris retire temporairement les enfants des familles Doms qui mendient ; La très chère école privée fondée par Audrey Pulvar, Daymolition, l’usine à clips du rap français ; « Hitler n’a pas fini le travail » et autres insultes racistes par des policiers du TGI ; En prison, on se suicide dans l’indifférence ; Violences et insultes racistes au commissariat du 10e ; Les catho-réac de SOS Mamans payent des femmes pour qu’elles renoncent à avorter ; En prison, ceux qui souffrent de maladie mentale vivent un cauchemar ; À Millau, 25 militants vidéo-verbalisés face à la justice.
Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.
StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.
Nous avons besoin de renforcer StreetPress et garantir son indépendance. Faites aujourd’hui un don mensuel, même modeste. Grâce à ces dons récurrents, nous pouvons nous projeter. C’est la condition pour avoir un impact démultiplié dans les mois à venir.
Ni l’adversité, ni les menaces ne nous feront reculer. Nous avons besoin de votre soutien pour avancer, anticiper, et nous préparer aux batailles à venir.
Je fais un don mensuel à StreetPress
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER