Depuis le rachat de l’ESJ Paris fin 2024 par plusieurs milliardaires, la nouvelle direction semble vouloir faire du ménage : plusieurs salariés et élèves, en grande partie noirs ou d’origine arabe, ont été licenciés ou sanctionnés ces derniers mois.

Sous la houlette de Vincent Bolloré, le média serre encore la vis : le service web est désormais privé de dépêches AFP et soumis à un contrôle étroit. Certains sujets sont proscrits. Les journalistes racontent un métier devenu impossible.

Depuis des mois, l’entreprise privée Accompagnator accueille des jeunes de l’Aide sociale à l’enfance dans des conditions déplorables. Ils entreposent les plus indésirables dans un lieu en particulier : Salmalel, surnommé « l’hôtel des incasables ».

À Bois-Colombes, la succession du maire Les Républicains vire à la guerre des droites. Entre figures conservatrices assumées et élus plus libéraux, une bataille idéologique s’ouvre dans les coulisses feutrées de la ville des Hauts-de-Seine.

Depuis deux ans, Thomas est hospitalisé dans une unité psychiatrique hautement sécurisée. Sa mère dénonce ses conditions d’enfermement et les conséquences sur sa santé mentale. L’histoire interroge sur l’opacité de l’institution psychiatrique.

L’identité de plusieurs journalistes de StreetPress a été usurpée par un faux média baptisé Enquête du jour. Derrière ce site, se cache une vaste opération de propagande montée par un ancien shérif américain passé sous pavillon russe.

Le 16 février 2025, 27 néonazis tabassent un syndicaliste antifasciste dans Paris, puis attaquent les serveurs d’un bar aux cris de « sale bougnoule ». Tous sont des militants expérimentés liés aux Hussards, groupe héritier du Gud. Enquête et vidéo.

En mai, StreetPress a révélé que l’université de Nanterre avait espionné ses étudiants, notamment via des filatures des syndiqués ou l’achat de « nano-caméras ». Ce 1er juillet, l’UNEF a annoncé déposer plainte.

Depuis l’automne 2024, un collectif revendique des dégradations, des menaces, et des agressions contre des soutiens à la Palestine, souvent pour un simple affichage de drapeaux. Ils s’inscrivent dans les combats de l’extrême droite identitaire.

Chaque année, le Maroc organise un séjour tous frais payés pour 300 étudiants de la diaspora, dont des dizaines de Franco-marocains. Un moyen de se reconnecter à leur pays d’origine pour les participants et un outil d’influence pour le royaume.