Critique ciné : Be bad avec Michael Cera

Bad boy François le français

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Petite comédie sans prétention, le premier film de Miguel Arteta fait mouche dans une énième déclinaison des errements de l’adolescence ingrate. La caméra planquée derrière l’esprit tordu de notre héros Nick Twisp aka Michael Cera, le spectateur vivra au rythme de ses turpitudes amoureuses. Pour échapper à un triste sort, le très introverti Nick trouvera dans son double imaginaire, le français moustachu, fumeur et impitoyable François Dillinger, la clé de son salut et surtout de son premier flirt. Au menu de ce portrait acide d’une société absurde, on sera heureux de retrouver des seconds rôles parfaits incarnés par un – trop rare – Steve Buscemi et un parfait Ray Liotta.

Fiche technique

Réalisé par Miguel Arteta avec Michael Cera, Steve Buscemi
Durée: 1h31
Vu au: Gaumont Disney Village samedi séance de 20h15
Affluence: Salle 12 au 7/10ème vide
J’y vais avec: Mes boutons d’acnée
Glace ou Pop-Corn: Häagen-Dazs parfum cream and mango, dulce de leche nappage chocolat au lait
Note: 3/5

Une vague de Teenostalgia

Ce film est à l’image d’une tendance récente du cinéma pour une certaine nostalgie de l’adolescence. Il fait écho à la fois aux réjouissants Beaux gosses de Riad Sattouf (2009), à la comédie type Super Grave (2007) et même à la gravité de Juno (2007). Sans doute aurons-nous encore de nombreuses déclinaisons sur ce thème inusable mais celle-ci mérite une mention honorable. Léger sans être superficiel, efficace sans être transcendant, Be bad vous rappellera quelques souvenirs peut-être bons ou mauvais mais sûrement drôles.

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La bande-annonce

Source: Benjamin Gans | StreetPress