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    21/09/2010

    Critique: Copains pour toujours avec Adam Sandler

    Par Benjamin Gans

    Arg… Le cinéma, ça peut être dangereux, voire fatal. La preuve avec Copains pour toujours dont la nullité vous fera frôler la crise cardiaque.

    Au secours, Adam Sandler revient

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    On imagine Adam Sandler sirotant une caipirinha les pieds dans l’eau de son jacuzzi à Malibu, tranquilou bidou, à la fraîche en train de se dire « tiens, ça fait longtemps que j’ai pas écrit, produit et joué dans une bonne grosse super daube intersidérale ». Il lui a suffit de passer un coup de fil à Sony Entertainment, d’appeler quelques copains (Chris Rock, David Spade, Rob Schneider, Salma Hayek) et de tourner un film de potes comme certains partent en vacances : voilà comment on récolte 160 millions de dollars de recettes au box office américain en seulement quelques semaines, tout en s’amusant, soit son plus grand succès depuis onze ans et Big Daddy.

    Fiche technique

    Réalisé par Dennis Dugan avec Adam Sandler, Chris Rock, Salma Hayek
    Durée: 1h43
    Vu au: Gaumont Disney Village mercredi 15 Septembre
    Affluence: Salle 11 à 1/2 pleine
    J’y vais avec: BHL pour le torturer
    Glace ou Pop-Corn: Häagen-Dazs parfums mangue citron
    Note: 0/5

    Roumanoff made in Hollywood

    Construit autour d’un script écrit avec de la fiente de scénaristes demeurés, le film prend prétexte d’une réunion entre amis pour déverser non-stop une série de blagues si délicates qu’on les croirait écrites par Anne Roumanoff, Patrick Sébastien et Jean-Marie Bigard réunis. Il y a longtemps que je n’avais pas vu un navet pareil et ce film est bel et bien au cinéma ce qu’un laxatif est à la gastronomie : une purge. Utile et nécessaire pour relativiser et comprendre à quel point certains films qu’on peut parfois assassiner ne sont finalement pas si mauvais. Il faut parfois manger de la merde pour être moins blasés.

    La bande-annonce

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    Source: Benjamin Gans | StreetPress