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    10/12/2013

    Bike Polo

    Par Matthieu Bidan

    Geeks, hipsters ou amoureux de la nature, à chacun son sport de rue et à chaque spot sa discipline. Alors dimanche ce sera plutôt Quidditch porte de Versailles ou tractions au square Eugène Varlin ?

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    Où ? Au 134 boulevard Davout sur le Terrain d’Éducation Physique (20e) ou sur l’esplanade des Invalides (7e). Marc Sich, le fondateur de Paris Bike Polo, s’y est mis dès 2007. « Au début, le gros souci, c’était de trouver un terrain fermé sur bitume ». La solution ? « On s’est mis à chercher sur Google Earth ».

    Quoi ? Un maillet dans la main, le vélo dans l’autre, le Bike Polo, c’est la version street du très élitiste Polo traditionnel. Le sport, adaptation du vélo-polo pratiqué depuis la fin du XIXe, est apparu sur la côté ouest des États-Unis au début des années 2000. En France, c’est la mode du fixie – ces vélos à pignon fixe – qui a popularisé le sport.

    Les règles du jeu ? Chaque samedi matin, sur l’asphalte de l’esplanade des Invalides, les joueurs commencent par installer des palettes pour baliser un terrain. « On aime ce côté ‘Do it yourself‘ », explique le fondateur du Paris Bike Polo. La débrouille, on la retrouve avec ces plots de chantier installés en guise de buts sur une surface dessinée à la craie. Ensuite, deux équipes de trois s’affrontent. « Ils ont le droit à l’épaule contre épaule, vélo contre vélo et maillet contre maillet, mais pas plus », explique William, un membre de l’équipe.

    Pour qui ? Cadreur, directeur artistique, architecte ou réalisateur, la majorité des joueurs de Bike Polo évoluent dans des milieux créatifs, tendance hipster : barbe bien taillée, l’ourlet au pantalon et la casquette vissée sur la tête.

    Parole de coach : « Pour beaucoup, le Bike Polo a changé leur vie », assure sans rire Marc, le président de Paris Bike Polo. « Personnellement, je vais bientôt être papa et sans le Bike Polo, je n’aurais pas rencontré ma copine. »

    Le gros souci, c’était de trouver un terrain fermé sur bitume

    Je vais bientôt être papa et sans le Bike Polo, je n’aurais pas rencontré ma copine

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