Le Village des ombres commence comme un film d’horreur. C’est voulu?
L’idée était de présenter au spectateur un chemin un peu balisé. Sauf qu’on s’oriente rapidement vers une trame plus proche des films d’angoisse ou de suspense. On a instauré un rapport ludique avec le spectateur, en jouant constamment avec ses nerfs et son anticipation.
C’est un film pour spécialistes du genre ou grand public ?
Je vise un public large. Les fans purs et durs ont tendance à ne pas l’apprécier. Ils en voient tellement, de tous les pays. En plus, il y a un certain complexe en France. On ne saurait pas faire ce genre de films. Le fantastique ne serait pas « notre » cinéma, les Américains font ça tellement bien!
Dernier film coup de cœur ?
Dans ses yeux.
Votre réalisateur préféré ?
Alejandro Amenábar.
Quelles sont vos inspirations ?
D’une manière générale, le film fantastique espagnol. Plus précisémment, La Maison du diable de Robert Wise (1963), le film originel de maison hantée. Autres influences : Le Labyrinthe de Pan pour la dimension conte, L’orphelinat et La Quatrième dimension. Une série américaine des années 50, focalisée sur le basculement du réel vers l’irréel.
“Lire la suite de l’interview de Fouad Benhammou sur Respect Mag”:http://www.respectmag.com/2010/11/17/le-village-des-ombres-de-fouad-benhammou-4540
Le Village des ombres, un film de Fouad Benhammou. Avec Christa Theret, Bárbara Goenaga, Ornella Boulé… Sortie le 17 novembre 2010.
« Dès qu’un film un peu atypique débarque, on observe une sorte de rejet. Ou alors, il faut être dans le trop atypique. Un film sur l’histoire d’un pneu qui tue des gens, ça, c’est très branché! »
En partenariat avec Respect Mag
Source : Maral Amiri | Respect Mag
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