1. Les faits:
Ayé, après huit mois d’attente le nouveau gouvernement est arrivé ! Conséquence de cette « révolution » – pour reprendre le bon mot de Christine Lagarde – le maintien de François Fillon et de 15 ministres sur 22.
2. Le background:
Dimanche devant toute la presse nationale, François Fillon a annoncé avec enthousiasme ses prérogatives:
« C’est un gouvernement de combat contre l’endettement, c’est un gouvernement de combat contre le chômage, c’est un gouvernement de combat contre l’injustice, c’est un gouvernement de combat contre l’insécurité »
3. La question de StreetPress:
François Fillon a martelé qu’il était à la tête d’un gouvernement de combat. Qui dit combat dit ferveur: ressentez-vous cet enthousiasme qui accompagne le nouveau gouvernement ?
4. La réponse de StreetPress
font color=“red”>Ceux qui sont enthousiasmés par le nouveau gouvernement:
Françoise De Panafieu – UMP Paris: « C’est un gouvernement qui est très bien accueilli. Il y a eu hier la dernière séance d’actualité, c’était des pros qui étaient là. Ils connaissaient déjà leur dossier, ils savaient répondre précisément aux questions. Quand on dit ‘de combat’ c’est quand même vrai. On aborde maintenant le dernier tournant avant les présidentielles »
Jacques Myard – UMP Yvelines: « C’est la révolution d’un escalier de Blois et quand il fait 360 degrés vous allez monter un étage ! (…) S’il n’y avait pas véritablement de ferveur quand on mène un combat: il faut aller faire autre chose comme rentrer au monastère ! Nous sommes dans un combat permanent: Vous n’avez pas vu qu’on prend des coups en politique ? Et ça forme la jeunesse, c’est moi qui vous le dit ! »
font color=“red”>Ceux qui tirent la gueule:
François Goulard – Nouveau Centre Morbihan: « Ça dépend où pourrait se situer l’enthousiasme. Dans ceux qui sont rentrés peut-être (…) On a un gouvernement qui apparaît comme ‘droitisé’, rétréci, qui a perdu beaucoup de centristes … »
Maxime Gremetz – PC Somme: « Franchement je ne vois pas d’enthousiasme populaire. C’est une équipe de combat. Le problème c’est de savoir le combat contre quoi et contre qui ! C’est une révolution copernicienne, c’est à dire tout changer pour revenir au même point. »
« Il y a eu hier la dernière séance d’actualité, c’était des pros qui étaient là» Françoise de Panafieu
« C’est la révolution d’un escalier de Blois et quand il fait 360 degrés vous allez monter un étage ! » Jacques Myard, architecte
« C’est une révolution copernicienne, c’est à dire tout changer pour revenir au même point » Maxime Gremetz, astrologue
Source: Pierre-Jean Doriax et Daniel Groblond | StreetPress
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