Hier à 14 heures la plupart des kiosques parisiens baissaient leurs stores faute de journaux à vendre. Car les imprimeurs font la grève alors les clients ne sont pas là.
Ni Libé, ni Le Monde, ni le Figaro
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Libé, Le Figaro, L’Huma, Les Echos ont du manqué à leurs fidèles lecteurs. La livraison des quotidiens nationaux a en effet été empêchée à Paris et dans tout le tiers nord de la France par le blocage dans la nuit des imprimeries par des ouvriers du livre de Presstalis (ex-NMPP).Les opérations ont été menées par le Syndicat Général du Livre et de la Communication Ecrite (SGLCE) qui assure la maintenance des imprimeries et le départ des journaux vers les kioskes.
L’économie de 50 millions d’euros
Le SGLCE proteste contre le plan d’économies de Presstalis. La société chargée de la distribution de la presse a lancé fin 2007 un vaste plan de modernisation, “Défi 2010”, qui doit se traduire par des économies de l’ordre de 50 millions d’euros.
« Aujourd’hui je vais devoir fermer à 15h, au lieu de 20h30 »
Ce blocage pénalise surtout les kiosquiers qui pâtissent déjà de la crise de la presse écrite. Les ventes de journaux ont en effet reculé de 7% en 2009. “C’est une perte nette pour nous” confirme Patrice Deslettres, marchand de journaux dans le 19ème arrondissement de Paris. “Aujourd’hui je vais devoir fermer à 14h, au lieu de 20h”. Quand il y a la grève vous pouvez toujours vous informez sur StreetPress.
Source: Noémie Toledano / StreetPress
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