1 Que veulent-ils financer ?
Le premier modèle de drone à portée illimitée qui utiliserait les réseaux 3G et 4G pour se déplacer.
2 Combien ça coûte ?
1.000 euros pour la production mécanique du premier vrai prototype cet été. La plus grosse dépense étant l’imprimante 3D.
3 A quoi ça sert ?
A faire avancer la science, flipper le gouvernement et surtout explorer les possibilités qu’un tel drone peut offrir.
4 Notre contrepartie préférée :
Recevoir le châssis du drone prêt à être monté pour se sentir un peu génie de la mécanique.
5 %(upper)L’un des papas du projet c’est : %
Romain, 18 ans est étudiant en IUT génie mécanique à Tarbes, son truc c’est l’aéronautique et Super Smash Brawl. Pour le kiff’, il tente d’élaborer des programmes pour contrôler un ordinateur à distance ou un logiciel de reconnaissance faciale.
Salut Romain. Comment est-ce que vous bossez sur ce projet ?
On est une bande de 4 amis, chacun à ses compétences. On se tape des barres de rires et on se motive entre nous quand le projet s’essouffle. Matthieu s’occupe de l’informatique, l’autre Matthieu de la conception des plans et Nathan du design. Moi, je fais la réalisation technique à partir des plans. On va se retrouver en Corse cet été pour finaliser le projet, comme on habite au 4 coins de la France. On est tous des geeks : la conception du drone, pour nous c’est un loisir.
Depuis combien de temps vous bossez dessus ?
On a commencé en terminale pour un projet scolaire, ça fait plus d’1 an maintenant. On s’est dit que c’était intéressant. Visiblement, personne n’a jamais vu de drone qui fonctionne avec la 3G. Ça permet de voler aussi loin que vous le voulez, sans être limité par la distance à votre télécommande.
Notre entourage y croit à fond, mais sur la page Ulule du projet, il y a eu 2 ou 3 commentaires de personnes sceptiques. Mais notre truc tient bien la route donc on va continuer.
Vous avez fait des prototypes ?
On a pu tester les programmes informatiques sur des voitures télécommandées et ça fonctionne bien. Les voitures ne sont plus limitées par la distance de contrôle. Après pour le drone, les restrictions seront mécaniques. Il volera en fonction de la durée de la batterie. Pour l’instant elle dure 30 minutes. En limitant le poids du drone avec d’autres matériaux on pourra facilement augmenter la durée de la batterie. Mais pour ça, il faut plus de budget.
Ça ne risque pas d’emmerder Manuel Valls cette histoire de drone ?
Peut-être, s’il est commercialisé ! Dans la loi, il est interdit de faire voler un drone à plus d’un kilomètre à vue. Mais rien ne nous interdit de le créer. Nous voulons le construire pour montrer que c’est faisable. S’il est commercialisé, on tentera de faire respecter les règles de sécurité mais on ne pourra pas empêcher les gens dans leurs usages.
Si le projet marche vraiment, qu’est-ce qu’on pourra en faire de ce drone ?
Pas mal de choses… Surveiller les chemins de fer, des usages militaires, des prises de vues… Nous, on a plutôt imaginé une course de drones. Ce serait fun. En tout cas, s’il aboutit, j’arrête mes études pour me consacrer entièrement au projet.
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