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    06/10/2015

    Chaque mois StreetPress décrypte un look

    Hervé, son talisman, sa cravate et son look «fétichic»

    Par Inès Belgacem

    Hervé traînait du côté de Beaubourg lorsqu’on l’a croisé. Tatouages sur le crâne, bandana plus chapeau, double piercings cloutés aux arcades, et bijoux en pagaille, il ne passe pas inaperçu. Pour StreetPress, il décrypte son look.

    1 Le mec

    A 45 balais, Hervé « ne compte pas laisser tomber la sape ». C’est d’ailleurs son travail. Il tient une boutique de vêtements style « baroque, boudoir et fétichic », rue Quincampoix, proche de Beaubourg à Paris. Une adresse où se croisent corsets, culottes de cuir et jupettes à froufrous.

    2 Le style

    « Mon style est mixte, c’est-à-dire tout en improvisation. Je ne suis pas à la mode, je suis même contre le formatage. Imagine, aujourd’hui on pourrait trouver un Zara et un H&M dans le désert ! C’est déplorable. Si on fait tous la même chose, c’est la pensée unique. »

    3 7/7

    « Je ne porte évidemment pas ce style tous les jours ! Ça serait terrible… J’aime changer. Aujourd’hui c’est ça, hier c’était plus classe : un costard crème tagué de messages très sympa. Je crée certaines de mes pièces aussi. Pour le reste, j’achète Français. Ou Italien. Enfin pas des grandes marques qui produisent dans des usines d’Asie et qui paient une misère des ouvriers dont le rythme de travail est honteux et infernal. »

    4 Le détail

    « Cet énorme et magnifique cristal qui envoie de bonnes ondes à tout le monde. »

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    Talisman, ô mon beau talisman / Crédits : Inès Belgacem

    5 Inspi’

    « La vie, les gens, les rencontres… »

    6 Spot

    « On peut me trouver rue Oberkampf ou autour du Canal Saint-Martin. Les endroits où se trouve la fête surtout. J’aime les bars à taille humaine, où il y a de la faune, de la vie, du mélange. Je hais les endroits branchés. Je dirais même mieux : je-m’en-tape. »

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    Hervé est aussi un homme de la nuit / Crédits : Inès Belgacem

    7 La punch’

    « C’est inenvisageable de porter un vêtement qui tue », lâche Hervé toujours en colère contre les mastodontes de la fringue, citant au passage divers accidents dans des usines du Bangladesh.

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