1 Que veulent-ils financer ?
Lancé en avril 2016, Binge Audio veut continuer à grandir en élargissant sa grille de programme. Ils voudraient continuer à produire des talk-shows (comme NoFun sur le rap ou NoCiné) et des créations radiophoniques.
2 Combien ça coute ?
20.000 euros, pour financer un tout nouvel équipement et la production de nouvelles émissions.
3 A quoi ça sert ?
A soutenir un média audio 100% indépendant et innovant, pour les 20-35 ans. C’est aussi un moyen pour ses fondateurs de faire parler de leur projet et d’élargir leur communauté.
4 Le papa du projet ?
Il s’agit en fait d’un papa et d’une maman ! D’un côté il y a Joël Ronez, anciennement en charge des nouveaux médias pour Radio France et Arte. De l’autre, Gabrielle Boeri-Charles, ex-directrice du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne. Joël Ronez nous a expliqué leur pari avec Binge Audio.
C’est quoi Binge Audio ?
C’est un média numérique et des podcasts « pop culture » qui s’affranchissent des contraintes inhérentes aux médias traditionnels. Nous sommes tournés vers l’innovation, vers de nouveaux usages et vers un nouveau public. Le problème des médias d’héritage, c’est qu’ils ont du mal à toucher une population plus jeune : l’âge moyen de leur public est assez élevé car ce sont des médias fédérateurs.
Ça veut dire quoi s’affranchir des contraintes ?
Binge Audio repose sur une structure agile qui nous permet plus de liberté. C’est ce qui nous permet d’avoir un format avec plus d’identité, de personnalité et de radicalité tout en proposant des programmes accessibles. Ça tient au casting d’animateurs mais aussi à notre ton et à notre positionnement.
Qui se cache derrière la radio ?
Aujourd’hui nous sommes 2 salariés permanents : mon associée, Gabrielle Boeri-Charles, et moi. On est à plein temps sur le projet. On a une personne à mi-temps qui est chargée de production. On travaille aussi avec des intermittents et pigistes sur nos productions, ce qui donne 25 à 30 collaborateurs différents entre les choses qui sont en pilotes et les choses qui sont en cours de production. On a pour objectif, outre la levée de fond et nos activités de production, d’être une petite équipe avant la fin de l’année 2017 d’une demi-douzaine d’emplois permanents.
Aujourd’hui comment financez-vous votre activité ?
Nous avons 3 sources de revenus principales. La première repose sur la contribution des auditeurs. La seconde est la publicité intégrée aux programmes. La troisième est la production de contenus pour des marques ou des médias. C’est plus une activité de production traditionnelle qui nous permet de générer de la marge qui finance de l’activité.
Qu’auriez-vous à dire aux gens pour les inciter à contribuer à votre campagne ?
Il est important d’avoir des médias qui correspondent à la nouvelle génération. Soutenir l’indépendance, la diversité et de nouveaux acteurs comme Binge permet d’encourager la transition vers le numérique.
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Jamais un média français n’a mis autant de moyens dans un projet d’enquête dédié à l’extrême droite. Nous travaillons au développement d’une plateforme sécurisée et nos journalistes vont pendant plus d’un an explorer la matière collectée. Nos spécialistes vont multiplier les enquêtes sur les violences de l’extrême droite, mais aussi ses sources de financement et ses appuis politiques. Nous proposons aussi de réaliser une cartographie interactive documentant de manière exhaustive les près de 150 groupuscules présents sur le territoire. Et enfin, nous réaliserons un manuel de riposte gratuit, proposant des pistes pour les combattre sur le terrain.
Ce projet très ambitieux va coûter à StreetPress plus de 100.000 euros. Et comme nous ne pouvons pas compter sur l’argent de Bolloré, on a besoin de vous.
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