Les Lillois ne manquent pas d’imagination quand il s’agit de lancer des initiatives : un supermarché collaboratif qui s’appelle SuperQuinquin, une flûte-saxophone connectée, des baguettes pour faire de la batterie sans batterie, des fablabs à gogo…
Alors si devenir patron – bon, avec 600 autres personnes – d’un supermarché vous tente, lisez le guide. Même le chanteur de Skip the Use, que nous avons interviewé, a l’air super motivé…
Ton endroit préféré pour voir tes potes à Lille ?
Il y a une brasserie typique du Nord dans le vieux Lille : Les Compagnons de la Grappe. J’habitais pas très loin, c’est devenu ma cantine et les mecs qui y bossent sont des amis maintenant. Et en tant qu’expatrié, j’adore passer par la friterie Sensas ou m’acheter des gaufres Meert.
Est-ce que tu serais capable de réparer toi-même un vélo ?
Je n’ai plus de vélo, mais je savais le faire. Changer une roue ou une chaîne, ça devrait aller. Et au pire, mon beau-père est un super cycliste donc il peut toujours me coacher.
Est-ce que ça te tente de travailler pour faire tes courses dans un supermarché collaboratif ?
J’habite à Los Angeles depuis trois ans, et c’est quelque chose qui est déjà pas mal répandu là-bas. Je trouve le concept très bien parce que les gens peuvent mieux manger, avec des produits bio ou de meilleure qualité moyennant un peu de travail. Ça permet aussi de mieux comprendre le fonctionnement de la distribution et donc d’être acteur de la cause qu’on défend.
Le truc qui n’a jamais été inventé et qui changerait ta vie de musicien ?
Une machine pour se téléporter ! Ça me permettrait de partir en tournée et d’avoir une vie normale. Même si ma femme est chanteuse et connaît ce genre de problème, c’est une vie spéciale. Et vu que j’écris pas mal sur la société, j’ai besoin de rencontrer les gens. Donc oui, la téléportation.
Qu’est-ce qui est le plus ringard en concert, l’Auto-Tune ou un hologramme ?
Peut-être un peu plus l’hologramme parce que c’est forcément un retour vers le passé. Je trouve pas que l’Auto-Tune soit dépassé mais juste naze, c’est un autre délire. Pourquoi se prendre la tête à bien chanter si on peut retoucher la voix après ? Au final, c’est ultra ringard de faire un concert humain avec juste guitare, basse, batterie et ordi, mais j’en suis fier.
Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.
StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.
Nous avons besoin de renforcer StreetPress et garantir son indépendance. Faites aujourd’hui un don mensuel, même modeste. Grâce à ces dons récurrents, nous pouvons nous projeter. C’est la condition pour avoir un impact démultiplié dans les mois à venir.
Ni l’adversité, ni les menaces ne nous feront reculer. Nous avons besoin de votre soutien pour avancer, anticiper, et nous préparer aux batailles à venir.
Je fais un don mensuel à StreetPress
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER