💌
 Nos newsletters ici
 Soutenez StreetPress

En ce moment

    05/04/2018

    Le projet crowdfunding à faire tourner

    Le Bondy Blog veut sortir d'Île-de-France

    Par Djenaba Diame

    Le Bondy Blog est né en 2005, après les révoltes urbaines qui ont suivies la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois. Treize ans plus tard, le média voudrait grandir et sortir d'Île-de-France. Mais pour ça, il a besoin d’un coup de pouce.

    Notre média est accessibles à toutes et tous

    StreetPress produit un journalisme rigoureux, factuel et populaire grâce au soutien de ses lectrices et lecteurs. Engagez-vous avec nous, faites un don et faites vivre un média indépendant !

    1 %(upper) Que veulent-elles financer ? %

    Le développement du Bondy Blog en région parisienne, mais aussi dans d’autres coins de France.

    2 %(upper) Combien ça coûte ? %

    100.000 euros, pour acheter plus de matos, faire plus d’enquêtes et de reportages en Île-de-France, ainsi que dans les banlieues de province et embaucher un ou deux nouveaux salariés.

    3 %(upper) À quoi ça sert ? %

    Soutenir un site qui contribue à la pluralité des médias en France et au débat public.

    4 %(upper) Notre contrepartie préférée ? %

    Pour un don de 100 euros, un tirage photo issu des reportages du Bondy Blog.

    5 %(upper) Les mamans du projet ? %

    Nassira El Moaddem, rédactrice en chef du Bondy Blog, et Leïla Khouiel, rédactrice en chef adjointe. Avec elles, il y a aussi toute une équipe de reporters ! Né en 2005 après les révoltes urbaines qui ont suivi la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois, le Bondy Blog s’est donné pour mission de faire entendre la voix des banlieues à travers leurs enquêtes et reportages.

    C’est la première campagne de financement depuis la création du média, en 2005. Pourquoi maintenant ?

    (repitw) Parce qu’on est à un tournant du Bondy Blog. Leïla Khouiel, la rédactrice en chef adjointe et moi-même, rédactrice en chef, sommes arrivées aux manettes en septembre 2016. Après un an et demi à la tête du média, c’est désormais le moment pour toute l’équipe de réécrire une nouvelle page. C’est la raison de notre campagne de financement et il nous tient à cœur d’associer à ce projet nos lectrices et lecteurs.

    (qitw) Comment comptez-vous écrire cette nouvelle page ?

    Avec un nouveau site internet, une nouvelle identité visuelle, le logo a déjà était modifié, de nouvelles rubriques… La suite logique c’est de développer notre contenu. Nous voudrions mieux rémunérer les pigistes et embaucher un ou deux salariés pour faire plus d’enquêtes, plus de reportages et raconter plus d’histoires. Nous souhaitons aussi couvrir des sujets dans les quartiers populaires d’autres grandes villes de France. C’est une attente de nos lecteurs qui sont nombreux à nous solliciter du côté des banlieues de Lyon, Marseille ou encore Toulouse. Cette campagne c’est une manière de dire aux gens : vous pouvez être pleinement associés à notre développement. Sans lectrices et lecteurs, il n’y a pas de média ! L’information, de qualité notamment, a un coût.

    (qitw) Quelle est la prochaine étape ?

    À la fin de la campagne de financement, le 1er mai, nous allons lancer un nouveau modèle : un modèle d’adhésion. C’est-à-dire qu’en échange d’une contribution financière d’au moins 5 euros par mois, on propose aux lecteurs et lectrices d’être lecteur membre. Ils deviendront acteur à part entière du Bondy Blog. Il pourront, par exemple, participer aux conférences de rédaction, aux tables rondes et suggérer des sujets et des invités pour les Masterclass . Ils auront aussi accès à des ateliers d’écriture journalistique. Le Bondy Blog restera accessible à toutes et à tous.

    Pour donner, c’est ici :
    helloasso-logo-couleurs-2015.png

    Et après la lecture de cet article, une petite question pour vous, lectrices et lecteurs

    Est-ce que vous vous sentez sereines et sereins dans un monde où une majorité des médias appartient à une poignée de milliardaires aux intérêts pas toujours raccords avec l'intérêt général ?

    Nous non plus. C'est pour ça qu'on s'acharne, chez StreetPress, à produire un journalisme accessible à toutes et tous, en toute indépendance. Parce que nous pensons qu'une information libre, éclairée et éclairante est indispensable.

    Parce que parler des êtres humains se fait à hauteur d'humain. Parce que le journalisme, même engagé, se doit d'être rigoureux et factuel.

    Si ce combat est aussi le vôtre, vous pouvez agir et faire bouger les lignes en nous soutenant. Faites un don, même tout petit, si possible mensuel, et nous en ferons des enquêtes et des reportages qui comptent.