En ce moment

    30/03/2011

    FN: Fabien Engelmann hué par la CGT

    Par Sully Bidois

    Lundi 28 mars à Montreuil le syndicaliste Fabien Engelmann avait rendez-vous au QG de la CGT pour expliquer sa candidature FN au 1er tour des cantonales. Sous les huées des militants, la brebis galeuse est repartie la queue entre les jambes.

    Instrumentalisé La brebis galeuse de la CGT s’appelle Fabien Engelmannn. Cet ancien responsable CGT s’est présenté au premier tour des cantonales, jusque là rien d’anormal. Le hic est qu’il le faisait pour le FN. Un petit détail qui n’est pas passé auprès des militants du premier syndicat de France.

    « J’ai expliqué que le FN n’était ni raciste ni xénophobe. Ils m’ont ensuite dit que j’étais instrumentalisé par le Front national et que je m’étais servi du sigle CGT, ce que je n’ai jamais fait.» expliquait Fabien Engelmann.

    Huées Convoqué lundi au siège de la CGT pour s’expliquer sur son comportement, l’ancien responsable de la CGT est arrivé avec son avocat comme annoncé et quelques partisans de sa campagne aux cantonales. Il a été accueilli par près de 300 militants et syndicalistes CGT, sous les huées et les insultes. Il restera près d’une heure dans le siège en discussion avec ses pairs. Une attente rythmée par les slogans anti-Front National des 300 manifestants

    « Le FN en veut à la CGT ! », « A bas le Front National ! Et F comme fasciste, et N comme nazi ! »

    Conférence de presse A la sortie de son entretient il devait donner une conférence de presse devant le siège de son syndicat. Au dernier moment; un membre de la CGT a annoncé le renvoi de Fabien Engelmann de la CGT et l’annulation de sa conférence:

    « Monsieur Engelmann est sorti de l’autre côté. De façon à na pas lui permettre de faire une conférence de presse à côté d’un haut lieu de la lutte ouvrière. »

    Le journalisme de qualité coûte cher. Nous avons besoin de vous.

    Nous pensons que l’information doit être accessible à chacun, quel que soient ses moyens. C’est pourquoi StreetPress est et restera gratuit. Mais produire une information de qualité prend du temps et coûte cher. StreetPress, c'est une équipe de 13 journalistes permanents, auxquels s'ajoute plusieurs dizaines de pigistes, photographes et illustrateurs.
    Soutenez StreetPress, faites un don à partir de 1 euro 💪🙏

    Je soutiens StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER