En ce moment

    25/06/2012

    Jusqu'à mercredi, pour la fête du cinéma, faites-bien gaffe à vos voisins

    Petites culottes, spectateurs nus, livres voyageurs : l'autre fête du cinéma

    Par Julien Jégo

    Entre ceux qui urinent « en signe de protestation » et ceux qui s'évanouissent devant Desplechin, il y a parfois plus d'animation dans le public que dans le scénario du film projeté. Dans les coulisses des cinés, palmarès des pires souvenirs.

    Voici la liste des nominés pour gagner le prix du souvenir le plus incroyable :

    Sont nominés dans la catégorie « cul nul entre deux sièges » :

    1. « Une fois un mec a posé une pêche (ndlr, une crotte) dans le petit sas entre le hall et la salle. Comme ça, pour le plaisir. »

    2. « Un jour d’affluence, les gens devaient faire la queue car on avait changer les portes de sortie. Apparemment ça a contrarié une femme qui, du coup, a baissé son froc et a arrosé la moquette d’urine en signe de protestation. Elle en avait marre d’attendre ! »

    3. « On a chopé un pickpocket qui opérait pendant les séances. Il piquait dans les sacs en rampant sous les sièges. Il a été bien surpris quand on l’a eu ! »

    Sont nominés dans la catégorie « âmes sensibles » :

    1. « A la fin d’une séance, quand la lumière se rallume, un mec est monté sur l’estrade devant l’écran et s’est foutu à poil, dévoilant ses parties intimes à toute la salle. Un exhib quoi ! »

    2. « Quand le dernier Godard est sorti, Film Socialisme, un jeune bobo a gueulé parce qu’on lui avait pas fait le tarif étudiant. Il avait pas sa carte, normal. Alors il a fait une percée fantastique pour rejoindre la salle. Mais on l’a attrapé et maîtrisé et il a crié “Godard à moi !” Le fou rire est parti tout de suite ! »

    3. « Dans le film Un Conte de Noël je crois, il y avait une scène d’hôpital assez trash et à chaque séance il y avait des malaises. Ça a été une hécatombe ce film ! »

    Sont nominés dans la catégorie « objet trouvés » :

    1. « Un jour on a retrouvé deux paires de bottes de cowboys dans les toilettes, des modèles pour femme. Là, toutes seules. On se serait cru dans du David Lynch. »

    2. « On retrouve environ deux culottes abandonnées chaque trimestre. C’est un classique. Les gens aiment bien faire des trucs dans la salle. Surtout les films d’actions avec beaucoup de bruit, ça couvre les leurs. Alors on chope la culotte avec un balai et on passe la salle au napalm ! »

    3. « On a des WC handicapés avec un bouton de secours. Un jour, ça a sonné longtemps alors je suis descendu voir. Et là, dans les chiottes, le livre Vingt Milles Lieues Sous les Mers. Dans une belle édition en plus. A l’intérieur il y avait juste un mot : “Je suis un livre voyageur. Lisez moi et faites continuer le voyage”. Ça c’était chouette. »


    “Godard à moi !”

    Le journalisme de qualité coûte cher. Nous avons besoin de vous.

    Nous pensons que l’information doit être accessible à chacun, quel que soient ses moyens. C’est pourquoi StreetPress est et restera gratuit. Mais produire une information de qualité prend du temps et coûte cher. StreetPress, c'est une équipe de 13 journalistes permanents, auxquels s'ajoute plusieurs dizaines de pigistes, photographes et illustrateurs.
    Soutenez StreetPress, faites un don à partir de 1 euro 💪🙏

    Je soutiens StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER