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    26/05/2011

    «Deauville ça a pas besoin d'être plus connu dans la mesure où c'est déjà connu»

    Vu du bar : « Faut-il supprimer le G8? »

    Par StreetPress

    A Deauville, ville touristique par excellence, aujourd'hui c'est « pire qu'en hiver avec la neige». Des centaines de CRS dans les rues, et à part ça, rien. Mais pourquoi bloquer toute une ville alors qu'on « peut faire ça en vidéoconf sur Skype?

    Les faits 26 mai, 12h45 – Deauville : début de la première conférence du G8. Pas de journalistes à l’horizon, aucun manifestant ne pointe son nez. Les rues sont désertes, seuls quelques passants avec des badges autour du cou vont chercher leur baguette de pain. Les commerces sont vides. L’ambiance est glaciale.

    Le contexte Les organisateurs du sommet du G8, pour éviter les débordements de Stockholm, Seattle ou Gênes, ont mis en place un dispositif de sécurité maximal: des centaines de CRS à chaque coin de rue, des badges obligatoires pour tous les habitants, qui se répartissent en 3 zones, et des macarons pour les voiture garées. « Derrière chaque arbre autour de Deauville il y a un flic » nous explique un journaliste de l’AFP.

    Résultat: une ville fantôme, assiégée par les CRS, où les quelques habitants restants ont peur de sortir de chez eux, au risque d’être fouillés tous les 10 mètres. Les commerçants sont déçus qu’il n’y ait aucunes retombées économiques pour eux. Est-ce que ça vaut le coup de bloquer toute une ville et ses habitants, de faire venir des policiers de la France entière juste pour une conversation ?

    La question « Faut il supprimer le G8? »

    TOP 5 des meilleures réponses

    « Deauville ça a pas besoin d’être plus connu dans la mesure où c’est déjà connu»

    « C’est pire qu’en hiver avec la neige »

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