En ce moment

    14/04/2010

    L'équipe de foot de sa ville dispute une demi-finale de coupe de France contre le PSG

    Frédéric Sanchez, maire de Petit-Quevilly: « Nous ne sommes pas tendus »

    Par La Rédac'

    Sur StreetPress, Frédéric Sanchez maire de Petit-Quevilly, assure que la ville voisine de Grand-Quevilly n'est pas jalouse d'avoir une plus petite équipe football que la sienne. A 3 heures du début de la demi-finale, Petit-Quevilly n'est pas tendue.

    Alors M. le maire est-ce qu’on est tendu ce soir à Petit-Quevilly?

    Oh tendus, ce n’est pas le mot. Un peu stressés quand même. Le trac tout simplement! Et pourtant ce ne sera pas le maire de Petit-Quevilly qui sera sur la pelouse!

    C’est quand même la première fois pour vous

    Ecoutez, j’ai moi-même fais du sport à une certaine époque, je sais bien ce que ça veut dire. Bon c’était du tennis de table, la balle était bien plus petite. Là on est avec eux, on prend des initiatives: C’est nous tous qui allons jouer.

    Est-ce que la ville de Grand-Quevilly est jalouse de Petit-Quevilly pour une fois ?

    Non! Laurent Fabius qui est élu de Grand-Quevilly sera à coté de moi à Malherbe. Il a même contribué à une subvention pour le déplacement d’une vingtaine de cars à Caen. C’est quelque chose qui dépasse Petit-Quevilly.

    La morale de cette histoire c’est que ce n’est pas la taille qui compte mais comment on s’en sert, non?

    Bah écoutez, je vous laisse le sens de votre morale !

    La coupe de France fait-elle grossir Petit-Quevilly?

    Non.

    h3. Frédéric Sanchez en 4 dates:

    1961: Naissance
    2001: Devient maire (PS) de Petit-Quevilly
    2010: Le club de sa ville, l’US Quevilly dispute une demi-finale de coupe de France de football contre le PSG

    Par arrêté ministériel, toute personne portant une casquette ou une écharpe du PSG sera expulsée dès les abords du stade. Quels conseils donnez-vous aux supporter du PSG pour se déguiser en supporters de Quevilly et pour entrer?

    Écoutez, moi je ne suis pas l’auteur de ces décisions. Je pense que tous les français regrettent ce genre d’extrémité. Nous Petit-Quevilly, nous sommes aussi dépaysés car nous devons jouer à Caen pour la première fois.

    Si jamais des supporteurs du PSG arrivent à déployer une banderole “Petit-Quevilly = Petite Queue”, irez-vous voir Rama Yade pour demander l’expulsion du PSG à la prochaine coupe de France?

    On vous laissera prendre l’initiative de mettre une pétition sur Internet!

    Les Boulogne Boys ont prévu de faire une expédition punitive à Quevilly en cas de défaite. Est-on armé pour les accueillir?

    A vrai dire nous ne sommes pas à Petit-Quevilly ce soir mais tous à Caen. Les pouvoirs publics ont pris les dispositions nécessaires avec 800 policiers déployés.

    Si vous battez le PSG allez-vous vous jeter dans le Seine à Rouen?

    Non! On n’attend toujours pour Jacques Chirac, comme quoi il faut promettre ce qu’on peut tenir!


    Afficher Petit-Quevilly sur une carte plus grande








    En partenariat avec So Foot

    Source: Robin D’Angelo | StreetPress en partenariat avec SoFoot

    Pour continuer le combat contre l’extrême droite, on a besoin de vous

    Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.

    StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.

    Nous avons besoin de renforcer StreetPress et garantir son indépendance. Faites aujourd’hui un don mensuel, même modeste. Grâce à ces dons récurrents, nous pouvons nous projeter. C’est la condition pour avoir un impact démultiplié dans les mois à venir.

    Ni l’adversité, ni les menaces ne nous feront reculer. Nous avons besoin de votre soutien pour avancer, anticiper, et nous préparer aux batailles à venir.

    Je fais un don mensuel à StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER