- Carles Puyol (ESP) – Robert Plant
On ne sait pas si Carles est fan de Cannibal Corpse ou de Napalm Death mais d’après sa coupe de cheveux cela en a tout l’air. Certains disent même l’avoir croisé au Hell Fest de Clisson en juin dernier – ce qui semble peu probable puisque l’Espagne jouait le lendemain contre le Honduras. Il devait plutôt s’agir de Robert Plant (chanteur de Led Zep) venu se foutre de la gueule de son pote Lemmy (Motorhead), toujours sur scène et prompt à draguer des groupies, à 64 ans bien révolus.
- Justo Villar (PAR) – Manuel Valls
« Belle image de la ville d’Evry… Tu me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos… » Manuel Valls avait oublié de demander quelques Guaranis pour blanchiser Evry. Car au pays de Larissa Riquelme et de Justo Villar, indigènes et descendants d’Espagnols ont donné naissance à une nation paraguayenne métissée.
- Riccardo Montolivo (ITA) – Gad Elmaleh
L’Italie a fait rire la terre entière lors de ce mondial – peut-être juste en deçà de la France. Mais ce n’est pas grâce Riccardo Montolivo Elmaleh qui a réalisé là un de ses sketch les moins drôles. Transversales de maboule, frappes des 30 mètres, dribbles … Pour l’édition 2010, c’est le chansonnier Cannavaro qui lui a piqué la vedette avec son one-man show burlesque.
- Xavi Hernandez (ESP) – Robert Downey Jr
Les deux sont tombés dedans quand ils était petits: Robert joue dans son premier film à 5 ans, Xavi entre à la Masia – le centre du formation du Barça – à 11 ans. Pourtant en Espagne, le Iron Man du milieu de terrain barcelonais est surnommé Humpfrey Bogart à cause de son élégance très années 1960. Rien à voir avec les scandales de Robert Downey Jr .
- Hanz-Jorg Butt (ALL) – Barry Pepper
Habitué aux seconds rôles (Il faut sauver le soldat Ryan, Arrête-moi si tu peux, la 25ème heure, la Ligne verte) et à jouer les doublures en sélection ( 4 matchs avec la Mannschaft ) Hanz-Jorg Pepper Butt s’est retrouvé in extremis dans les 23, grâce à sa bonne fin de saison avec le Bayern. Un joli happy-end hollywoodien pour celui qui devrait raccrocher en équipe nationale.
- Maxi Rodriguez (ARG) – Adam Sandler
Maxi Adam Rodriguez avait commencé par le golf dans Happy Gilmore (1996) avant de cirer le banc dans Waterboy (1998), pour enfin gagner une place de titulaire dans Mi-temps au mitard en 2005. C’est à cette époque qu’il signe à l’Atletico Madrid avant de enfin abandonner les comédies et les rôles à la con en 2010 avec son arrivée à Liverpool.
- Angel Di Maria (ARG) – Dev Patel
Ils ont 22 et 20 ans et le monde leur appartient. Dev Patel a joué dans Slumdog Millionnaire et dans la vie civile il ‘date’ sa bombe de partenaire dans le film Freida Pinto (Latika). Angel Di Maria vient lui de signer au Real Madrid et s’est imposé en équipe d’Argentine. Prochainement il devrait se trouver une bombasse en adéquation avec son nouveau statut de star du football.
- Diego Milito (ARG) – Enzo Francescoli
A se demander si Diego n’est pas le fils caché de Enzo: même poste, même yeux globuleux et presque même pays. A une différence peut-être: il y en a un qui a vraiment joué lors d’un mondial – en l’occurrence en 1986 et 1990 pour Francescoli. Milito lui s’est contenté d’une vingtaine de minutes en Afrique du Sud. La faute à qui ? A un autre Diego qui a privé la coupe du monde 2010 du meilleur attaquant de l’année.
- David Villa (ESP) – Jean-Pascal
Il ne s’agit pas que d’une simple histoire de Pento: l’agitateur” frameborder=“0” allowfullscreen> de l’attaque espagnole vient aussi de rentrer à la Star Academy barcelonaise. Peu de chance par contre qu’il participe à “12 Cœurs”:<iframe width=“560” height=“315” src=”//www.youtube.com/embed/VkLBV_VAijE – le tournez-manège pour beauf du XXIème siècle animé par Jean-Pascal sur NRJ 12 – Villa est plutôt du genre discret avec les médias et la presse people.
- Boubacar Barry (CIV) – Tupac Shakur
Boubacar Barry Shakur a succombé sous les assauts à balles réelles de Notorious Luis Biggy Fabiano et du membre des Crips Elano Blumer, le 20 juin 2010 au Soccer City de Johannesbourg (3 – 1 pour le Brésil). Le jeune gardien ivoirien est fauché en pleine gloire alors que beaucoup croyaient en sa prometteuse équipe pour ce premier mondial africain. Mais il peut être rassuré: il y a une vie après la mort, ce n’est pas Tupac et ses millions d’albums posthumes vendus qui diront le contraire.
Source: Robin D’Angelo | StreetPress
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