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    19/07/2010

    Critique ciné : Toy Story 3 avec Tom Hanks

    Par Benjamin Gans

    Difficile de comprendre comment cela fonctionne mais Toy Story provoque toujours la même jubilation. On s'en est rendu compte avec le dernier épisode sorti onze ans déjà après le second chapitre.

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    En rachetant Pixar pour plus de 7 milliards de dollars en 2006, Disney a sûrement fait l’investissement le plus judicieux de son histoire. Car le studio d’animation de John Lasseter est une machine à tubes. Comme un jukebox, le spectateur en y mettant dix euros sera sûr d’être satisfait, immanquablement.

    Pixar, la machine à tubes

    Quand on connait les processus à l’œuvre pour chaque film et notamment le temps passé à l’écriture du scénario, souvent plus de trois ans, on comprend mieux pourquoi leurs films font systématiquement mouche. Depuis 1995 et le premier Toy Story, le portfolio du studio américain n’est qu’une suite ininterrompue de succès autant commerciaux qu’artistiques parmi lesquels on retiendra le jouissif Monstres et Cie (Pete Docter, David Silverman et Lee Unkrich, 2001), le gouteux Ratatouille (Brad Bird et Jan Pinkava, 2007), l’onirique Wall-E (Andrew Stanton, 2008), ou le magique Là haut (de Pete Docter et Bob Peterson, 2009).

    Fiche technique

    Réalisé par Lee Unkrich avec Tom Hanks, Tim Allen, Michael Keaton
    Durée: 1h40
    Vu au: Gaumont Disney Village mercredi 14 juillet séance de 17h40
    Affluence: Salle pleine, public de familles super nombreuses
    J’y vais avec: Toute ma famille
    Glace ou Pop-Corn: Glace Haggen-dasz parfum mangue-abricot/ Strawberry cheesecake and cream napage chocolat au lait (je sais je suis un gourmand)
    Note: 5/5

    Dernier chapitre, snif…

    Là encore le dernier Toy Story n’échappe pas à la règle. Les spectateurs qui ont rempli la grande salle 1 du gaumont Disney village jusqu’au dernier siège ne s’y sont pas trompés en applaudissant à peine le générique de fin entamé. Et deux fois, fait rarissime. D’ailleurs, il y avait de nombreux yeux rougis et quelques larmes encore chaudes le long des joues des spectateurs, jeunes ou âgés. Car ce chapitre est de loin le plus émouvant des trois: à la fois parce qu’il est le tout dernier et qu’on ne reverra plus nos petits héros en plastique et en tissus numériques préférés, et, parce qu’il évoque ce passage où l’enfant qui est en nous se sépare définitivement de ses jouets et donc d’une part de son innocence ingénue. On se consolera en attendant les prochaines productions Pixar et en repassant à nos futurs et actuels neveux, nièces et enfants, les DVD de l’intégralité Toy Story. Bye-bye Woody, bye-bye Buz… Snif, Toy Story c’est fini.

    La bande-annonce

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    Source: Benjamin Gans | StreetPress

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