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    16/08/2010

    Expendables: la bande-annonce à la moulinette

    Par Emilie Kestler

    De la testostérone, des sosies d'Hugo Chavez et des vieux beaux sur le retour: Expendables unité spéciale promet d'être un sacré nanar. C'est le verdict de la moulinette.

    Le débrief:

    font color=“red”>1. Durée de la bande-annonce: 2 minutes et 19 secondes

    font color=“red”>2. Nombre de plans: 153 (avec les panneaux)

    font color=“red”>3. Intrigue dévoilée dans la BA: 90 %

    font color=“red”>4. Style: Film d’action 100% hyperprotéiné (et 100% lifté)

    font color=“red”>5. Échelle de “ça te dit un cinoche ?”:
    Pitié
    Nan nan
    Bof
    Peut-être
    Pourquoi pas
    A fond !

    font color=“red”>6. La star: Entre Sly et son botox, Mickey Rourke et sa coupe très Tokio Hotel et Bruce Willis qui déconne avec Schwarzy, on ne sait plus qui est qui.

    font color=“red”>7. La phrase choc: “C’est pas facile d’être ton ami” Lee (Jason Statham) à Barney (Sylvester Stallone).

    On a compris que :

    Le scénario mise sur la nostalgie des 80’s dans le même style que l’Agence tous risques, sorti le mois dernier. Stallone ressort du placard – ou du casier du Club Med gym – ses potes bodybuildés pour séduire un public qui en a marre des lopettes en collant moulant à la Spiderman. Outre, son casting – il ne manque que Chuck Norris – Expendables est émaillé d’allusions à la décennie de Ronald Reagan et de AC/DC, notamment grâce un humour 3ème mi-temps comme on n’en fait plus. Et ici les bagarres se font au couteau, et non par écrans de haute technologie interposés: prend-garde à toi Iron Man !

    Le film a un petit côté politiquement correct, tendance républicain bon teint. Notre bande de monsieur Propres se rend dans une dictature d’opérette sud-américaine pour y restaurer la démocratie. Les méchants ont des bérets rouges et lèvent le point en l’air: Manquerait plus que leur chef s’appelle Hugo Chavez … Ce qui va plomber l’atmosphère entre ces mercenaires venus sauver la veuve et l’orphelin, ce n’est pas le risque de mourir – négligeable, comme le sous-entend le titre – mais qu’un d’eux ait décidé de se la jouer solo.

    La production a coûté cher: casting de poids, matériel de mastodonte dans les airs et entre les mains, très peu d’effets spéciaux, tournage en milieu naturel. Le budget final est estimé à 80 millions de dollars. Or, le film sort aux USA avec une interdiction pour les moins de 17 ans non accompagnés. Stallone a pris un pari et espère un gros retour sur investissement, projetant même une suite. A priori, les dieux (du stade) sont de son côté : lors du premier week-end d’exploitation, les recettes ont atteint 35 millions de dollars aux États-Unis.

    La fiche technique:

    Sortie: 18 août 2010
    Réalisateur: Sylvester Stallone
    Starring: Sylvester Stallone, Jet Li, Mickey Rourke, Jason Statham et Dolph Lundgreen
    Durée: 105 min


    « Non, ça ne fait pas mal les tatouages, faut dire que Mickey a des doigts de fée »


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    Jason Statham est assis sur:
    a) le nez d’un requin-marteau géant
    b) le chien volant de l’Histoire sans fin
    c) Sur un B-52 à 1.000 mètres d’altitude

    Source: Emilie Kestler | StreetPress

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