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    04/12/2014

    Le projet crowdfunding à soutenir

    Pour quelques dollars de plus : un réseau social du street art

    Par Liza Bergara

    L’asso Urbacolors a créé une appli pour photographier et référencer le street art. Ils nous préparent une nouvelle version améliorée et encore plus interactive. C’est l’outil idéal pour savoir où trouver les plus beaux graffs.

    1 Que veulent-ils financer ?

    La nouvelle version de leur application gratuite et de leur site web qui permet de sauvegarder et partager des œuvres de street art.

    2 Combien ça coûte ?

    2000€, pour profiter des avancées techniques de ces 3 dernières années en matière d’appli.

    3 A quoi ça sert ?

    C’est un projet de réseau social qui permet de découvrir le street art à l’échelle mondiale et de garder une trace indélébile de cet art éphémère. Prenez une photo, partagez-la et alimentez la base de données. Découvrez des artistes et partez à la chasse aux œuvres, en France ou à l’étranger.

    4 Notre contrepartie préférée :

    Une visite commentée d’un haut lieu du street art parisien.

    5 L’un des papas c’est :

    Aurélien, co-fondateur et président de l’association. Urbaniste de formation, et passionné par la ville et son évolution, c’est lui qui a eu l’idée de cette application. Tombé amoureux du street art notamment grâce à Space Invader et sa démarche de gaming (Aurélien se définit lui même comme un « geek »), ce qu’il aime dans cet art c’est sa diversité : style, matériau, couleurs, supports et les questions sociologiques qu’il soulève.

    logo-ululeok_0.jpg Clique sur l’image pour soutenir Urbacolors !


    D’où vient cette idée ?

    Je photographiais des œuvres de street art et les publiais sur les réseaux sociaux. Les gens autour de moi trouvaient ça sympa et me disaient souvent que ce serait intéressant de les partager plus largement. C’est là qu’on a développé le blog urbamedia.com, avec Matthieu, un de mes amis qui s’est occupé de toute la partie technique. On a vite abandonné le blog car le format ne se prêtait pas vraiment à l’esprit collaboratif qu’on souhaitait donner à ce projet. De là, sont nés le site internet et l’appli.

    La nouvelle version, ça change quoi ?

    On veut vraiment muter vers un réseau social, permettre plus de partage notamment sur facebook, twitter et créer une communauté. Grâce aux nouvelles fonctionnalités, on pourra poster des photos de l’étranger, indiquer si l’œuvre est toujours présente, a été recouverte par une autre ou effacée. On va également permettre aux utilisateurs de suivre des artistes, de découvrir leurs dernières œuvres grâce à des flux personnalisés.

    Du coup, grâce à votre appli, on peut suivre des artistes qui voyagent à travers le monde ?

    Oui, d’ailleurs c’est marrant parce qu’on a vu l’artiste Diamantaire grandir en suivant ses productions sur l’appli. Il a commencé par multiplier les œuvres en France, on en a recensé 200 dans notre base de données, avant de commencer à apparaître aux US. C’est super pour nous d’avoir cette documentation qui se crée grâce aux utilisateurs.

    Et les bénéfices dans tout ça ?

    On est une association donc notre but n’est pas de faire de l’argent. On estime que le street art est gratuit et doit le rester. Cette campagne Ulule c’est juste pour supporter les coûts de développement du site et de l’appli.

    Et dans dix piges, il y aura toujours une trace de tout ça ?

    Nous aimerions créer une base de données suffisante pour la partager avec des centres de recherche et participer à comprendre la sociologie de ce mouvement. Pourquoi certains quartiers comme Montmartre et la Butte aux Cailles sont très prisés des street artistes par exemple.

    Crédit photo : Thomas Michard

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    Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.

    StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.

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