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    04/09/2015

    Pina, la patronne du resto’ est la « mama » des joueurs parisiens

    Le Visconti, resto préféré des joueurs du PSG

    Par Matthieu Bidan

    Le resto’ italien proche des Champs est devenu l’adresse préférée des stars parisiennes. Verratti et ses pâtes aux palourdes, Lavezzi qui met l’ambiance… Pina, la boss des lieux raconte.

    Paris 8e – 14h30, le service du midi vient de se terminer au Visconti, un restaurant italien du 8e arrondissement, au 89 boulevard de Courcelles. À l’intérieur, les serveurs s’affairent pour ranger la salle. Pina, la patronne, dirige les opérations. Sur les murs couleurs rose pastel, des tableaux d’art contemporain. Et sur un présentoir proche du comptoir, un journal attire l’œil. C’est la couverture de l’Équipe Magazine, consacrée à Marco Verratti, le milieu de terrain du Paris-Saint-Germain. Depuis quelques années, le restaurant de cette famille italienne des Abruzzes est devenu le repaire des joueurs du PSG.

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    Depuis 2011, la mama gère le Visconti avec ses deux fils / Crédits : Matthieu Bidan

    La boss

    Tout le monde l’appelle Pina. Giusepina, cheveux châtain clair mi long, pull gris passe-partout, a ouvert le restaurant à cette nouvelle adresse en 2011. Elle gérait aussi l’ancien Visconti, rue Mazarine. La patronne de 53 ans n’est pas une novice : avant de débarquer en France en 2001, elle a géré deux hôtels restaurants dans sa région natale. Seule fille au milieu de 4 garçons, elle s’est forgé un caractère de patronne.

    « C’est dur de combattre les hommes ! Mais ça va, mes frères sont gentils. »

    La patronne est chaleureuse. Les joueurs du PSG qui ont pris l’habitude de venir dans le resto’ l’appellent même « mama ». Pas de quoi la faire changer. « Que ce soit les joueurs du PSG ou un client qui n’est pas connu, je suis toujours la même. »

    Le concept

    Au menu de ce restaurant familial, les classiques de la cuisine italienne : pâtes et pizzas. Comptez 11 euros pour une Margherita. Les prix sont abordables. De l’ancien Visconti, elle assure avoir gardé un paquet de clients. Elle insiste, le plaisir des ses habitués passe avant tout. C’est même gravé sur un tableau à côté de la caisse enregistreuse.

    « Les clients rentrent en clients et repartent en amis ».

    Avec les fidèles, c’est claquage de bise obligatoire pour la native des Abruzzes. Une ambiance familiale jusque dans l’équipe. « Pour moi, c’est une maison. Mes deux fils travaillent avec moi, l’un en cuisine, l’autre en salle. »

    Les gens

    Avec cette philosophie, ce sont surtout des gens du quartier ou des fidèles qui mangent au Visconti, très peu de touristes. Des joueurs du PSG, c’est Marco Verratti qui est venu la première fois, d’abord pour commander des pizzas. Depuis, les Parisiens sont tous passés à sa table : Ibrahimović, Maxwell, Lavezzi, Thiago Silva, Van Der Wiel, Pastore, Sirigu, David Luiz. Même Di Maria, arrivé au club à l’intersaison a déjà dîné chez Pina. L’année du premier titre du PSG version Qatar, c’est ici que les joueurs sont venus faire la fête. Alors à force, Pina connaît les petites habitudes. « Marco, il prend souvent des pâtes aux palourdes. Ils adorent tous les pâtes au poisson, le homard gratiné. » Lavezzi, lui, est fidèle à sa réputation d’ambianceur. « Quand il vient, il fait la fête. Souvent, il amène ses petites enceintes et il met sa musique, quelque chose qui bouge ! »

    Les joueurs du PSG ne sont pas les seules stars à avoir leurs habitudes au Visconti. Pina ne se rappelle même plus de tous les noms. Sur son iPhone, des photos avec Gérard Darmon, Ronaldo, le gros, et même un rappeur français. En VO :

    « C’est qui ça déjà ? La Fouina ? »

    La Fouine!!!!

    Posted by Visconti da Pina on samedi 22 mars 2014

    L’anecdote

    « J’avais une radio très ancienne que j’avais ramenée d’Italie. Elle ne marchait même plus. Pocho [le surnom d’Ezequiel Lavezzi, ndlr] était venu dîner avec Maxwell. Mon serveur vient me voir, il me dit “Pocho vient de me demander si la mama voulait vendre la radio.” Je vais voir Pocho, je lui dis “écoute, c’est une vieille radio, je te l’offre !” Il est reparti avec. Il faut croire qu’elle lui plaisait. »

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