Le même problème de crédibilité que sous Chirac
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Surtout, 73% des français, ne feraient pas confiance à leur gouvernement : c’est le même chiffre “qu’un an avant l’élection de Nicolas Sarkozy”. Les français ont eu confiance dans le super-président, mais à mi-mandat, elle s’est évaporée.
Les français croient en la démocratie
Pourtant la cote de popularité de Nicolas Sarkozy n’est pas pire que celle de Jacques Chirac en 2005 et 2006. François Fillon est lui plus “aimé” que Dominique De Villepin ou Edith Cresson. En ce qui concerne la démocratie, 51% sont d’avis qu’elle fonctionne bien. Tout les indicateurs ne sont donc pas au rouge vif.
Pas de désintérêt chez les jeunes
Chez les jeunes : pas de données précises. Mais d’après les observations de Pascal Perrinean, il n’y pas de “désintérêt” comme il est communément admis. “Par rapport au stéréotype qui consiste à dire que les jeunes s’en foutent, qu’ils ne s’intéressent pas du tout à la politique, qu’ils ne sont intéressés que par le privé, par la consommation, ce baromètre vient s’inscrire en faux”, explique t-il. Il dissocie l’intérêt pour la politique de la confiance politique : “Les jeunes sont à la recherche d’ailleurs politique. Il y a des attentes des jeunes vis-à-vis de la politique, du personnel politique et vis-à-vis des institutions politiques”.
Il conclut que le rôle des politiques est de transformer l’intérêt des jeunes “en participation électorale”.
Source: François Bonnard / StreetPress