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    12/01/2010

    Baromètre de la confiance politique: "les jeunes ne se foutent pas de la politique"

    Par StreetPress

    Du 9 au 19 décembre 2009, SOFRES a réalisé le premier baromètre de la confiance politique des français. Résultat : les français ne font pas confiance aux politiques mais ils s'intéressent au sujet. Surtout les jeunes.

    Le même problème de crédibilité que sous Chirac

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    2/3 des personnes interrogées ne font confiance ni à la gauche, ni à la droite pour gouverner la France. Et 78% estiment que les responsables politiques ne se préoccupent pas de ce que pensent les Français. Selon Pascal Perrineau, directeur du CEVIPOF (Sciences-po) qui a réalisé l’enquête, “il y a là un vrai problème de crédibilité”.

    Surtout, 73% des français, ne feraient pas confiance à leur gouvernement : c’est le même chiffre “qu’un an avant l’élection de Nicolas Sarkozy”. Les français ont eu confiance dans le super-président, mais à mi-mandat, elle s’est évaporée.

    Les français croient en la démocratie

    Pourtant la cote de popularité de Nicolas Sarkozy n’est pas pire que celle de Jacques Chirac en 2005 et 2006. François Fillon est lui plus “aimé” que Dominique De Villepin ou Edith Cresson. En ce qui concerne la démocratie, 51% sont d’avis qu’elle fonctionne bien. Tout les indicateurs ne sont donc pas au rouge vif.

    Pas de désintérêt chez les jeunes

    Chez les jeunes : pas de données précises. Mais d’après les observations de Pascal Perrinean, il n’y pas de “désintérêt” comme il est communément admis. “Par rapport au stéréotype qui consiste à dire que les jeunes s’en foutent, qu’ils ne s’intéressent pas du tout à la politique, qu’ils ne sont intéressés que par le privé, par la consommation, ce baromètre vient s’inscrire en faux”, explique t-il. Il dissocie l’intérêt pour la politique de la confiance politique : “Les jeunes sont à la recherche d’ailleurs politique. Il y a des attentes des jeunes vis-à-vis de la politique, du personnel politique et vis-à-vis des institutions politiques”.
    Il conclut que le rôle des politiques est de transformer l’intérêt des jeunes “en participation électorale”. 

    Source: François Bonnard / StreetPress