L’Union Populaire et Républicaine de François Asselineau prouve à nouveau sa bonne implantation. Pour ces législatives, le parti présente des candidats dans 574 des 577 circonscriptions. Avec ce total, il est le parti présent dans le plus de circonscriptiond. Aux élections régionales de 2015, l’UPR présentait déjà 1974 candidats. Sur son site un compteur annonce le nombre d’adhérents revendiqués : 28.127 contre seulement 9.400 il y a 2 ans.
Le financement public à portée de mains
Une forte présence qui pourrait leur laisser espérer obtenir une petite part du financement public. Pour cela, l’UPR doit recueillir au moins 1% des voix dans 50 circos. Largement jouable, dans la mesure où François Asselineau a dépassé ce seuil dans 159 d’entre elles. L’UPR a sorti sa calculette : s’ils obtiennent autant de voix aux législatives qu’à la présidentielle, c’est le jackpot !
Ils bénéficieraient d’environ 265.000 euros par an pendant 5 ans, soit un total 1.325.000 euros ! Signalons au passage que l’UPR assure, par ailleurs, avoir obtenu 1.664.347 euros de dons pour financer ces deux campagnes.
Un parti conspi
En avril, StreetPress publiait une enquête détaillée démontrant l’obsession conspirationniste du parti dirigé par François Asselineau. Invités conspi à ses universités d’automne, discours conspi du boss, publications Facebook conspi de ses candidats… On en a trouvé à tous les étages. Parmi eux, Claude Macé qui attribue les attentats de Paris à la CIA. Visiblement, pas de quoi fouetter un chat pour l’UPR, puisqu’il a été investi dans le 2e circonscription de l’Orne.
Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.
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