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    24/01/2011

    Reportage sur le coaching amoureux en mode "embedded"

    StreetPress teste le tantrisme au café de l'Amour

    Par Noémie Toledano

    « En prévision de la sortie du livre de Bénédicte Ann Le prochain, c'est le bon ! Vous êtes invitée à un café de l'amour. » Un café de l'amour ? Mais qu'est-ce que c'est ce truc ? Récit à la 1ere personne de Noémie.

    « Ne pas coucher le premier soir »

    Ice Baär, rue Marbeuf, Paris 8ème. Les Champs-Elysées sont illuminés pour Noël. Dans le bar, une centaine de personnes attendent impatiemment le début du café de l’amour. Deux jeunes hommes se plantent devant moi. «Je lui demande, au moins je serais fixé!» «Ouais, t’as raison!». Le premier me regarde droit dans les yeux puis fait demi-tour. Visiblement, il n’a pas eu le courage de « me demander ». La soirée s’annonce prometteuse.

    Bénédicte Ann, une jolie blonde d’âge mûr en tailleur pantalon, parle un peu de son livre. Elle résume des années de « coaching amoureux ». Son charme opère, ses mots touchent. « Je ne suis ni plus moche, ni plus conne qu’une autre, et pourtant je suis seule ». Enfin elle, elle ne l’est plus, preuve que sa méthode marche. Elle distille quelques conseils, ça et là, prendre le temps de se connaître, ne pas coucher le premier soir au risque d’être « cuit, recuit et rerecuit ».

    Trouver-le-bon-en-5-etapes

    Le Prochain c’est le bon ! Éditions Albin Michel, 304 pages, 15€

    Ne manquez pas le café de l’amour spécial Saint Valentin le 8 février au Théâtre Adyar (75007 Paris) à partir de 19h00 avec Frédéric Lenoir

    Le site du Café de l’Amour
    Le Prochain c’est le bon, le site

    Vive le tantrisme

    L’invité du jour est Jacques Ferber, auteur de « l’Amant tantrique ». On est donc là pour un atelier tantra, ça va plaire à la rédac de StreetPress, ça. Première étape, se choisir un partenaire. Bonne nouvelle, on a le droit de dire non. Vu l’âge de certains, c’est mieux. Aurélien, la trentaine m’aborde. « J’aimerais faire l’exercice avec toi ». Bon je me lance, je suis là pour ça. Ça fait plus de 20 minutes que je regarde les gens se livrer avec courage, se confier leurs valeurs, leurs désirs secrets. Sur un fond de musique envoûtante, la voix de Jacques nous demande de nous enlacer. Un « hug », à l’américaine, précise-t-il. Me voilà en train d’enlacer un parfait inconnu.

    Puis les corps se séparent, et la ronde reprend. L’occasion pour Bénédicte de discuter avec les rares journalistes présents. Moi si sceptique au départ, je lui confie mon étonnement de voir les gens se lier si facilement. Ils ont du mal à se séparer quand on leur demande de partir vers un autre partenaire. Les cafés de l’amour sont là pour apprendre à s’ouvrir aux autres, à savoir ce qu’on veut et à le reconnaître dans la personne en face, m’explique-t-elle. Dans la salle, les participants continuent de s’initier au tantra.

    5 conseils de Bénédict Ann

    Benedicte-Ann-photo

    • Faire la paix avec son passé amoureux

    • Assumer sa part de responsabilité dans les rencontres ratées

    • Tenir compte de la réalité des rapports hommes/femmes

    • Définir précisément ce que l’on veut

    • Trouver l’homme/femme qui convient vraiment

    Parlez-moi d’amour

    « Mesdames, fermez les yeux ! Messieurs, passez parmi elles et dites leur des mots doux à l’oreille ». Une femme attend. Depuis plusieurs minutes, les hommes passent devant elle sans sembler remarquer son existence alors qu’une femme au centre de la pièce est le point de convergence de toutes les attentions. Bénédicte explique que le café de l’amour, c’est comme la vie, certains ont moins de succès que d’autres.

    Aurélien revient vers moi. L’exercice est maintenant de dire à l’autre ce qu’on perçoit de lui. Pas évident mais tout le monde joue le jeu. Il est pas mal Aurélien. L’atelier est terminé, après plus d’une heure de tantra, les participants sympathisent autour d’un repas. L’occasion aussi de parler à Bénédicte qui connaît le prénom de la plupart d’entre eux. C’est vrai que son fonds de commerce, c’est le coaching amoureux. Apprenant que je suis célibataire, elle me propose d’ailleurs son expertise. Ni une ni deux, nous voilà en train de parler de mon premier amour, de mon dernier copain. Elle fait son diagnostic, assez pertinent il faut l’avouer. Elle me conseille la lecture de son livre. Alors c’est décidé, pour moi aussi, le prochain c’est le bon.

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    Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.

    StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.

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