Tous les jours Elsa, membre de l'équipe spécialisée soins infirmiers précarité (Essip), arpente la ville de Marseille pour répondre aux besoins de santé de la population la plus précaire.

À Rennes, des maisons inoccupées d’un ancien quartier de cheminots ont été investies par des familles exilées et sans abri. Riverains et migrants cohabitent grâce à une solidarité inédite et font revivre ce square oublié.

La gare routière de Paris-Bercy, la plus grande de France, devrait fermer ses portes après les JO. Autant haï que plébiscité, le terminus des voyageurs les plus précaires vit ses dernières heures, sans solution de réouverture pour l’instant.

Tags racistes, jets de projectiles, insultes et menaces de mort… À Calais, les intimidations et violences xénophobes sont régulières, mais leur nombre a augmenté significativement en marge des échéances électorales.

À Villiers-sur-Marne (94), la FI a investi un candidat de la société civile : Adel Amara, 37 ans, voudrait vaincre le fatalisme et continuer de s’engager pour la jeunesse. Une voix qui donne de l’espoir dans sa ville.

Jocelyne, Aïcha, Sabri, Atari et Ghulam sont sans papiers en région parisienne. Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, de nombreuses personnes exilées et réfugiées en France s’inquiètent de la montée du Rassemblement national.

Dans le Nord, où le Rassemblement national est arrivé en tête aux élections européennes, Roubaix fait exception : LFI arrive première et le vote RN recule. Le député candidat à sa réélection, David Guiraud, et son parti, éveillent un réel espoir.

Plus d’une centaine de personnes se sont réunies au Point Éphémère, à Paris, le 13 juin 2024, autour de la militante décoloniale Fatima Ouassak et de son association Front de mères. Leur souhait ? Un Front populaire véritablement « anti-raciste ».

À Bucy-le-Roi, dans le Loiret, le RN a fait plus de 60%. Dans le discours des habitants, la peur revient systématiquement. La baisse du pouvoir d’achat s’articule autour d’un sentiment profond d’injustice et d’insécurité lié à l’immigration.

La petite ville rurale a vu les drapeaux arc-en-ciel fleurir samedi 1er juin. Une initiative lycéenne inédite qui s’inscrit dans un contexte breton marqué par les attaques de l’extrême droite sur la communauté.