Dans cet épisode de La vraie vie de, StreetPress suit le graffeur Ades dans les sous-sols de Paris. Il nous raconte son rapport à l'illégalité et sa vie dans un squat proche de la capitale.
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Ades porte un masque blanc, inspiré des sylvains de Miyazaki. Une sorte de fantôme qui lui camoufle le visage. Lui préfère parler « d’âme ». Le graffeur parisien, « presque 30 ans », pénètre dans un sous-sol du centre de Paris. Un escalier en colimaçon, plusieurs portes fermées qu’il ouvre grâce à une clé préparée plus tôt et le voilà sur son terrain de jeu : un grand local technique de la RATP.
« Je viens ici pour graffer. Pour moi, c’est la liberté. C’est une. manière de reprendre possession de l’espace qui nous entoure. »
Depuis ses 7 ans, Ades fait de la peinture. Il a grandi dans le XVe arrondissement et a été scolarisé dans un lycée catholique. « Mais je ne m’entendais pas trop avec les idées politiques de mes camarades », remet-il aujourd’hui. Depuis plusieurs années, il vit dans des squats. Dans cet épisode de La vraie vie de, Ades nous parle de sa passion pour le graffiti et nous fait visiter le squat où il habite avec d’autres potes artistes.
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