Juliette Lewis a fui le festival de Cannes, son strass et ses paillettes. Gonfler ses lèvres et sa poitrine, l’ancienne égérie d’Oliver Stone s’en moque. En mode bohème elle a même vendu sa maison californienne pour financer sa tournée mondiale, et pouvoir squatter la Flèche d’Or pour 4 soirées.
Une petite fille à qui tout réussit
Son parcours avant d’arriver au Rock’n Roll est d’une facilité déconcertante: à 14 ans elle abandonne ses études et décroche un rôle dans une sit-com. Puis elle passe entre les mains des plus grands réalisateurs (de Scorcese à Stone) et joue avec les acteurs les mieux payés d’Hollywood ( de Brad Pitt à Johnny Depp).
Son goût pour la musique on le découvre dans le film Strange Days (1995) où elle interprète une chanson écrite par PJ Harvey (Hardly Wait). En 2003 elle réalise son plus grand rêve en sortant un EP (Like a bolt of lightning) qui deviendra l’album You’re speaking my language en 2005 avec son groupe Juliette and the Licks.
Juliette Lewis – Uh Huh
Terra Incognita, un des albums de 2009
Sa carrière musicale prend forme: un second album sort en 2006 avant son succès critique Terra Incognita en 2009, produit par le frisé de The Mars Volta. Son show est sans concessions, les morceaux respirent un rock rageur et sa voix puissante électrise le public de la Flèche d’Or, accro à son jeu.
Elle garde son regard enfantin. Dans ses yeux on croit déceler toutes les certitudes qui l’ont amenée à réaliser un parcours si glorieux. Son père, acteur lui aussi, ne voulait pas qu’elle prenne la même voie que lui. Heureusement il n’a jamais su la convaincre.
Le MySpace de Juju Lewis
Source et crédits photos: Micky Cuccagna | StreetPress
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