1. Les faits :
Jeudi 17 juin, à Bruxelles, a eu lieu un Sommet européen des chefs d’état et de gouvernement de l’Union Européenne . Le Sommet portait sur la crise financière mondiale, les chefs d’état y ont jeté « les fondements d’une gouvernance économique encore plus étroite de l’Europe. »
2. Le contexte :
Nicolas Sarkozy , au sortir du Sommet, a tenu une conférence de presse retranscrite sur BFM afin de faire le point sur la situation dans l’Union Européenne . Le président de la République française a tenté de nous préparer doucement au futur plan de rigueur en se montrant très soucieux d’économiser … ses mots.
3. La vidéo :
4. Le verbatim
Question 1: Faut-il s’inquiéter de la situation espagnole ?
Nicolas Sarkozy : Non… (ndlr, après un long silence, il cite Sacha Guitry) Tout adjectif à ce non ou tout complément à ce non affaiblirait ce non… ‘N-O-N’. (…) Je veux vous dire par là : non non non. (…) Nous considérons qu’il n’y a pas de problème et c’est une analyse que nous sommes 27 à faire (…) qui est partagée par la banque centrale européenne et par la commission. »
Question 2: Allez-vous faire des stress-test avec les banques ?
N.S. : Oui
Banques par banques ?
N.S. : Oui
Tous les pays (de l’U.E.) le feront ?
N.S. : Oui
Question 3: Avez-vous présenté votre réforme des retraites ?
N.S. : Non
Et en conclusion de la conférence
N.S. : (rire) Honnêtement, je ne pensais pas que ça tournerait comme ça, franchement.
Source: Marine Selles | StreetPress
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