💌
 Nos newsletters ici
 Soutenez StreetPress

En ce moment

    02/07/2015

    La chronique du mec de l’underground

    Tour de France 2015 : on va encore bien se faire chier

    Par Le mec de l'underground , Marty

    À l'occasion du départ du Tour de France samedi, notre chroniqueur, Le Mec de l'underground, s'interroge sur l'intérêt de l'évènement : « Ce que je reproche au Tour ? Très simple : Le vélo pue la daube ».

    Notre média est accessibles à toutes et tous

    StreetPress produit un journalisme rigoureux, factuel et populaire grâce au soutien de ses lectrices et lecteurs. Engagez-vous avec nous, faites un don et faites vivre un média indépendant !

    On va encore me reprocher de critiquer mais là, c’est la goutte de sky qui fait déborder le shot. Chaque année depuis trente piges, je me dis qu’ils vont arrêter leurs conneries et chaque année, on doit se retaper le Tour de France, l’évènement sportif le plus fané, ex æquo avec le golf et le craché de cerises. Par-dessus le chémar, ces tarbas nous programment le Tour juste après Laurent Garros, autre évènement ultra pourave.

    LE TOUR DE FRANCE AUX PAYS-BAS

    > Ce que je reproche au Tour de France ? Très simple : déjà, que le vélo pue la daube et ensuite, que 87% des cyclistes sont des gros fils de pute. En plus, pendant les épreuves, tu ne vois aucune scène de boule, personne ne kène et personne ne suce. Et moi, je ne vois pas l’intérêt de me caler devant un écran d’ordi si ce n’est pas pour me péter le frein devant des films de fions ou gratter des articles archi intelligents. Si ça ne te suffit pas comme argument, je ne peux rien faire pour toi. Nan, franchement, téma des omelettes pédaler comme des baltringues, ce n’est pas du tout mon trip. Je préfère fumer un splif, renifler une poutre ou gober un taz.

    > D’ailleurs, vu qu’on parle de meuca, il parait que les cyclistes se défoncent grave – au Tramadol, à l’EPO et au crack – par intraveineuse en plus. Mais de toute façon, je ne sais pas pourquoi j’en cause étant donné que ces rapias ne font même pas croquer. Pire que des chacals !

    > Cette année, les épreuves du Tour de France débutent à Ulkrecht, aux Pays-Bas, histoire de faire la petite tournée des coffees, des smartshops et des taimpes en vitrine avant de rouler comme des crevards sur plus de cent bornes. Par contre, tu as capté le truc chelou ? Le Tour de France… aux Pays-Bas… Et mon cul, c’est du Chicken McNuggets ! Moi je dis, soit ils se foutent de nos gueules, soit ce sont des golmons. Limite, ça me fout la rage !

    UN ÉVÉNEMENT ULTRA POURAVE

    > Perso, je n’ai jamais pigé le kif qu’on pouvait éprouver en matant le Tour, à part si t’es insomniaque, que tu cherches à pachave et que tu n’arrives pas à refoutre la main sur tes cachetons. Tu remarqueras, dès que tu demandes à un type pourquoi il chouffe le Tour de France, il te répond automatiquement « pour les paysages ». Zobi ! Trois plombes à se faire chier devant sa téloche pour dikave des paysages, sa mère comment le gadjo n’a rien à branler de ses aprèms. Si tu veux reluquer des paysages, pourquoi tu ne tapes pas « paysage » dans le moteur de recherche de Google Image, plutôt que de squatter l’écran alors qu’on pourrait l’utiliser pour téma « Hardcore deepthroat N°6 » ? Hein ?

    > Bref, je me vénère mais ce n’est pas très grave, tant qu’on ne m’oblige pas à scotcher devant l’évènement. Après tout, je m’en bats les reins, les gens font ce qu’ils veulent, même s’ils se payent des délires flingués. C’est vrai, faut être tolérant. Maintenant, si tu es de cette team « Tour de France », je n’ai qu’une chose à ajouter : baisse les yeux quand tu me lis, et va bien niquer ta mère !

    Nous espérons que la lecture de cet article vous a intéressés et que vous en garderez quelque chose dans votre regard sur le monde

    Toute l'équipe de StreetPress s'investit pour vous apporter un journalisme factuel et engagé, accessible à toutes et tous.

    Ce travail a un coût : salaires des journalistes, frais de reportage, locaux, matériel... Et n'est rendu possible que par votre soutien. Vous pouvez faire connaître notre média à vos proches en partageant nos contenus sur les réseaux, ça nous aide beaucoup.

    Vous pouvez aussi nous soutenir financièrement. Même un don de 1€ nous encourage et nous fortifie. Soutenez StreetPress en faisant un don, si possible mensuellement.